La Ligue maronite considère que «des dangers menacent actuellement la paix civile à cause de toutes les prises de position adoptées par certains pour des motifs plus que douteux menaçant par là de ramener le pays à l’état de crise en aiguisant, de façon irresponsable, les instincts confessionnels».
C’est un des thèmes que le conseil exécutif de la Ligue maronite a débattus hier lors de sa réunion hebdomadaire qu’il a tenue sous la présidence de M. Pierre Hélou, président de la Ligue.
Le ministre d’Etat M. Michel Eddé a pris part à une partie de la réunion consacrée notamment aux développements régionaux.
Le conseil de la Ligue a exprimé sa satisfaction pour l’ambiance qui a caractérisé la réunion qui avait eu lieu avant-hier entre certains de ses membres et le ministre des A.E. M. Farès Boueiz.
M. Hélou, qu’accompagnaient certains des membres du conseil de la Ligue, avait remis à M. Boueiz le texte d’un rapport établi pour le compte de la Ligue au sujet de la réforme des FSI envisagée par le président du Conseil M. Rafic Hariri.
La Ligue s’interroge sur l’utilité d’un tel projet ainsi que sur les motifs qui portent les responsables à le proposer en ce moment.
Les membres de la Ligue avaient aussi soulevé avec M. Boueiz la question des déplacés et notamment l’iniquité avec laquelle les indemnités sont attribuées.
Par ailleurs le conseil de la Ligue s’est arrêté sur les détails de la réunion qu’il a eue avec les professeurs de l’Université libanaise et il a décidé de garder ce dossier sous examen quotidien en raison des difficultés et des entraves auxquelles cette institution nationale doit faire face.
Pour ce qui est du volet économique, la Ligue défend la politique d’austérité que le gouvernement entend mener, mais demande à ce que la perception des impôts soit généralisée et les dépenses ostentatoires annulées.
La Ligue se montre très sceptique quant à la capacité du gouvernement de maintenir le déficit budgétaire à 37% car, pour la Ligue, «le projet des nouvelles taxes ne passera pas facilement à la Chambre» et «la machine administrative n’est pas encore assez rodée pour maîtriser les dépenses».
Par ailleurs, la Ligue regrette que «le gouvernement ait décidé les nouvelles taxes non pas pour stimuler les secteurs productifs mais pour réduire le déficit budgétaire».
La Ligue, qui appelle à une réforme fiscale, se déclare favorable à une augmentation des impôts directs afin que leur total passe de 15% des recettes à 40% dans une première phase, «taxation qui porterait sur les tranches des revenus avec comme priorité la protection des couches sociales les plus défavorisées».
C’est un des thèmes que le conseil exécutif de la Ligue maronite a débattus hier lors de sa réunion hebdomadaire qu’il a tenue sous la présidence de M. Pierre Hélou, président de la Ligue.
Le ministre d’Etat M. Michel Eddé a pris part à une partie de la réunion consacrée notamment aux développements régionaux.
Le conseil de la Ligue a exprimé sa satisfaction pour l’ambiance qui a caractérisé la réunion qui avait eu lieu avant-hier entre certains de ses membres et le ministre des A.E. M. Farès Boueiz.
M. Hélou, qu’accompagnaient certains des membres du conseil de la Ligue, avait remis à M. Boueiz le texte d’un rapport établi pour le compte de la Ligue au sujet de la réforme des FSI envisagée par le président du Conseil M. Rafic Hariri.
La Ligue s’interroge sur l’utilité d’un tel projet ainsi que sur les motifs qui portent les responsables à le proposer en ce moment.
Les membres de la Ligue avaient aussi soulevé avec M. Boueiz la question des déplacés et notamment l’iniquité avec laquelle les indemnités sont attribuées.
Par ailleurs le conseil de la Ligue s’est arrêté sur les détails de la réunion qu’il a eue avec les professeurs de l’Université libanaise et il a décidé de garder ce dossier sous examen quotidien en raison des difficultés et des entraves auxquelles cette institution nationale doit faire face.
Pour ce qui est du volet économique, la Ligue défend la politique d’austérité que le gouvernement entend mener, mais demande à ce que la perception des impôts soit généralisée et les dépenses ostentatoires annulées.
La Ligue se montre très sceptique quant à la capacité du gouvernement de maintenir le déficit budgétaire à 37% car, pour la Ligue, «le projet des nouvelles taxes ne passera pas facilement à la Chambre» et «la machine administrative n’est pas encore assez rodée pour maîtriser les dépenses».
Par ailleurs, la Ligue regrette que «le gouvernement ait décidé les nouvelles taxes non pas pour stimuler les secteurs productifs mais pour réduire le déficit budgétaire».
La Ligue, qui appelle à une réforme fiscale, se déclare favorable à une augmentation des impôts directs afin que leur total passe de 15% des recettes à 40% dans une première phase, «taxation qui porterait sur les tranches des revenus avec comme priorité la protection des couches sociales les plus défavorisées».
La Ligue maronite considère que «des dangers menacent actuellement la paix civile à cause de toutes les prises de position adoptées par certains pour des motifs plus que douteux menaçant par là de ramener le pays à l’état de crise en aiguisant, de façon irresponsable, les instincts confessionnels».C’est un des thèmes que le conseil exécutif de la Ligue maronite a...
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