Celui-ci a inauguré le congrès par une allocution dans laquelle il a annoncé les principaux thèmes qui seront abordés à cette occasion, en l’occurrence: «L’identité arménienne et l’appartenance communautaire; l’Eglise arménienne catholique entre l’Arménie et la diaspora; la mission des laïcs; les vocations au sein de l’Eglise».
Développant lui-même ces sujets, Mgr Kasparian a estimé que l’Eglise arménienne catholique a ses propres spécificités «grâce à ses traditions, à ses rites et à sa spiritualité propres». Selon lui, les deux caractères arménien et catholique de l’Eglise sont indissociables.
Evoquant d’autre part la situation de la diaspora arménienne catholique, le patriarche Kasparian a déclaré: «Le rêve de tous les Arméniens s’est concrétisé par la naissance d’une nation indépendante et souveraine grâce à la chute du communisme athée». Selon le prélat, la diaspora a commencé alors à jouer son rôle en apportant à la mère-patrie tout l’appui économique dont elle avait besoin. Mgr Kasparian a en outre rappelé que le nouveau gouvernement en Arménie avait reconnu «l’existence historique de l’Eglise arménienne catholique et son droit légitime à accomplir sa mission». Mais le patriarche a déploré le nombre insuffisant de prêtres, de moines et de religieuses et ce, pour des raisons matérielles en particulier. D’où la nécessité pour la diaspora de venir en aide aux paroisses en Arménie. «C’est là une condition indispensable à la prospérité de notre Eglise dans ce pays», a-t-il précisé.
Soulignant le rôle essentiel des laïcs dans l’Eglise conformément au concile Vatican II, Mgr Kasparian a estimé par ailleurs que l’Eglise arménienne catholique «passe actuellement par une des crises les plus aiguës de son histoire et ce, pour les raisons suivantes: la dispersion de nos fidèles dans le monde, la faiblesse de la foi, la baisse des natalités (...)»
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban