Autant la première fois — le 1er mars — Lorcy avait été lésé, autant cette fois, le verdict a été conforme à la physionomie de ce match qui prit parfois des allure hallucinantes, avec les boxeurs, le visage couvert de sang, rendant coup pour coup, tels des forcenés.
A l’issue des douze rounds, le juge américain Michael Pernick donnait deux points d’avance à Castillo (113-115). Le Britannique Paul Thomas lui préférait Lorcy (115-112). Et c’est l’Américaine Eugenia Xilliams qui renvoyait les deux combattants dos à dos (114-114).
Ce combat très engagé, très âpre, fut difficile à juger en réalité. Et les deux boxeurs n’ont pas à avoir trop de regrets, même si certains estimaient que, cette fois, c’est le Latino-américain qui avait été peut-être un peu défavorisé.
Lorcy s’est battu comme lion, mais qui ne fut pas le fabuleux guerrier du premier match. Castillo, bien dans la lignée des redoutables battants mexicains, imposa un pressing incessant dès le premier coup de gong. Il avait pourtant l’arcade et la paupière droite ouverte dans un choc de tête où Lorcy s’ouvrait le front. Mais souvent aveuglé par le sang, il n’allait jamais temporiser.
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