Présentant les œuvres complètes, le P. Richa a rappelé que Sainte-Thérèse sera proclamée par le pape Jean-Paul II «docteur de l’Eglise», le 14 octobre. «C’est le plus grand honneur qui puisse être fait à un saint, et il n’est accordé qu’à de rigoureuses conditions, dont la sainteté de vie et un enseignement exceptionnel», a-t-il rappelé.
On sait que pour tout «enseignement», Sainte-Thérèse n’a livré que des bribes de ce qui a été décrit comme une «petite voie», caractérisée par la confiance et l’abandon. Dans une époque encore marquée par l’esprit de crainte et de scrupule du jansénisme, la «petite voie» bien ordinaire, sans cesser d’être héroïque dans l’amour, a opéré une véritable révolution.
Le P. Richa a conclu en formulant l’espoir que la lecture des œuvres de Sainte-Thérèse et son exemple soient l’occasion, pour les fidèles, «d’entrer dans la nouvelle espérance ouverte par l’Exhortation apostolique», en œuvrant pour ce «renouvellement intérieur par l’Esprit-Saint qui nous rapproche des pauvres et des petits», que «la petite Thérèse» représente par excellence.
Pour sa part, mère Pauline Farès a affirmé que Sainte-Thérèse est «un modèle de service, d’amour, de joie et de simplicité dans sa vie quotidienne». La congrégation des sœurs de Sainte-Thérèse que mère Farès préside, se veut un prolongement de cette «sainteté possible», à travers ses missions pédagogiques, hospitalières et sociales, a-t-elle dit.
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