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Actualités - CHRONOLOGIE

Fraude douanière : Mirza a entendu trois témoins

Le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, n’a pas attendu l’ouverture officielle de l’année judiciaire, prévue ce matin, pour poursuivre son enquête sur la falsification de manifestes douaniers, découverte au printemps. Il a entendu hier trois témoins, fonctionnaires des douanes et il a décidé de procéder lundi à des confrontations entre certains fonctionnaires et quelques unes des personnes arrêtées.
Par ailleurs, les avocats des personnes arrêtées ont adressé un recours pour la remise en liberté de leurs clients, en détention préventive depuis plusieurs mois. Pour les avocats, cette détention prolongée est totalement illégale, d’autant que, selon eux, il n’y a pas eu de véritable falsification des manifestes, la fraude s’étant limitée au changement des noms des commissaires chargés de la vérification de la marchandise. Or, cette opération s’effectue sur un ordinateur auquel très peu de personnes ont accès. Dans ces conditions, les fonctionnaires arrêtés ne sont en aucune façon coupables de falsification et l’enquête a montré que de toute façon il n’y avait pas dans toute cette affaire, d’importants détournements de fonds. Les avocats demandent donc que leurs clients soient relâchés le plus rapidement possible.
Le juge d’instruction a remis la demande des avocats à la chambre de mise en accusation qui prendra, elle, la décision finale.
Le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, n’a pas attendu l’ouverture officielle de l’année judiciaire, prévue ce matin, pour poursuivre son enquête sur la falsification de manifestes douaniers, découverte au printemps. Il a entendu hier trois témoins, fonctionnaires des douanes et il a décidé de procéder lundi à des confrontations entre certains...