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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le ministère de l'environnement répond à Greenpeace Pas d'indices de la pollution des eaux de Beyrouth

LE MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT
RÉPOND À GREENPEACE

Le ministère de l’Environnement a répondu au porte-parole de Greenpeace, M. Fouad Hamdane, qui avait mis en garde dimanche contre une éventuelle pollution des eaux de Beyrouth qui serait causée par le dépotoir surplombant la source de Daychouniyé. Le département de M. Akram Chehayeb, ne se montre toutefois pas catégorique quant à la salubrité de l’eau.
Dans un communiqué, une source responsable du ministère a précisé que «le pompage des eaux de Daychouniyé avait été suspendu samedi en raison d’une pollution possible qui serait causée par le dépotoir de Monteverde». Selon cette source, la décision avait été prise en coordination avec le ministère des Ressources hydrauliques et électriques.
«Sur instruction des deux ministères, les analyses en laboratoire se poursuivent sur des échantillons prélevés dans le cours d’eau et il n’existe aucun indice quant à une pollution de l’eau de la source», a ajouté le communiqué indiquant que les eaux de pluie n’ont pas atteint les nappes phréatiques.
«Elles n’ont pas dépassé les 30 centimètres dans le sol, selon les rapports des experts en écologie, ce qui confirme les résultats de l’enquête menée par MM. Pierre Malychev et Wilson Rizk», ajoute le communiqué, qui invite en conclusion les parties concernées par les dossiers médical et écologique «à publier des informations précises et à cesser d’exploiter ce dossier à des fins politiques mesquines».
Après les averses de samedi, Greenpeace avait indiqué que la rivière de Beyrouth pourrait avoir été contaminée par les déchets toxiques du dépotoir de Monteverde, charriés par l’eau de pluie. L’organisation avait fait remarquer qu’aucun fragment du dépotoir n’avait échoué dans le fleuve mais que ses représentants n’avaient pu prélever des échantillons de l’eau de la rivière où des mines datant de la guerre pourraient encore se trouver. Ils avaient pu prendre, en revanche, des échantillons des courants d’eau de pluie qu’ils vont faire analyser.
LE MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT RÉPOND À GREENPEACELe ministère de l’Environnement a répondu au porte-parole de Greenpeace, M. Fouad Hamdane, qui avait mis en garde dimanche contre une éventuelle pollution des eaux de Beyrouth qui serait causée par le dépotoir surplombant la source de Daychouniyé. Le département de M. Akram Chehayeb, ne se montre toutefois pas...