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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Joumblatt : les déplacés ne devraient pas payer le prix des conflits politiques

M. Walid Joumblatt, ministre des Déplacés, a souhaité que «les déplacés n’aient pas à payer le prix d’un conflit politique majeur en l’occurrence la facture des présidentielles».
Le chef du Parti socialiste progressiste a estimé que «les présidentielles demeurent une affaire particulièrement délicate, tributaire de deux facteurs, l’un local, l’autre régional».
«Personne jusqu’à présent n’a proposé de solution permettant de financer la Caisse des déplacés et les projets de développement avancés par le président Rafic Hariri. Que celui qui a des idées le fasse savoir», a-t-il dit.
Prenant la parole au cours d’une cérémonie organisée en son honneur à Aley, M. Joumblatt a estimé que les surenchères portant sur la majoration du prix de l’essence sont d’ordre politique. «Ces surenchères pourraient bien augurer du début de la campagne des présidentielles», selon lui.
Il a qualifié «d’hérésie» la proposition de certains députés préconisant le financement par des banques commerciales de l’opération de retour des déplacés. «C’est à nous seuls de trouver dans les plus brefs délais les moyens de financement, que se soient par des impôts sur les infractions aux biens-fonds maritimes, une majoration du prix de l’essence ou une révision de la législation fiscale. Les déplacés ne devraient pas attendre éternellement pour que leurs problèmes soient réglés. Ils ne devraient pas non plus attendre que soient réglées certaines polémiques et surenchères liées à l’affaire des présidentielles», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Joumblatt a appelé à une réactivation du rôle des partis réitérant «son engagement à servir les habitants d’Aley comme au temps de l’administration civile, pendant les années de guerre».
M. Walid Joumblatt, ministre des Déplacés, a souhaité que «les déplacés n’aient pas à payer le prix d’un conflit politique majeur en l’occurrence la facture des présidentielles».Le chef du Parti socialiste progressiste a estimé que «les présidentielles demeurent une affaire particulièrement délicate, tributaire de deux facteurs, l’un local, l’autre...