S’exprimant lors de sa leçon d’exégèse coranique hebdomadaire, cheikh Fadlallah a ajouté que la stratégie des Etats-Unis au Proche-Orient, «se résume en quelques mots: Israël est tout dans la région, de sorte que si le président américain se trouvait contraint de choisir entre l’intérêt d’Israël et celui des Etats-Unis, il choisirait celui d’Israël».
«Lors de sa visite dans la région, Mme Albright a mis l’accent sur la sécurité israélienne, et a eu recours à la même logique que les dirigeants israéliens en s’adressant à l’Autorité palestinienne pour la sommer de démanteler les mouvements islamistes qui réclament la liberté des Palestiniens sur leur terre et dans leur patrie», a dit cheikh Fadlallah, selon lequel le secrétaire d’Etat a «adopté toutes les positions d’Israël».
«Même lorsqu’elle a voulu créer l’illusion qu’elle tenait un langage équilibré (en demandant aux Israéliens de mettre un terme à leur politique de colonisation dans les territoires occupés) elle n’a même pas tenté de faire pression sur Israël, se contentant de formuler ses propos de manière diplomatique de sorte qu’ils ne puissent avoir aucun effet», a-t-il poursuivi.
Selon lui, «le problème des Arabes, à l’exception d’une minorité d’entre eux, c’est qu’ils tombent vite sous les pressions des Etats-Unis qui menacent certains dirigeants de les écarter du pouvoir ou de stopper les aides ou encore de susciter des crises chez eux».
«Mais nous disons à l’Amérique que les gouvernants sont mortels et que la nation arabe et islamique restera et continuera à maudire le Grand Satan», a-t-il conclu.
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