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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sfeir prend acte de la trêve que connaît Jezzine

La «trêve» que connaît Jezzine a permis à un certain nombre de familles de la région qui avaient quitté la localité cet été, en raison de l’insécurité qui y régnait, d’y retourner, a affirmé hier M. Simon Karam, à l’issue d’un entretien à Bkerké, avec le patriarche Sfeir.
«J’ai examiné avec Sa Béatitude la situation à Jezzine, et les conséquences de la trêve actuelle, qui ont permis à la population de vaquer de nouveau à ses occupations, a déclaré M. Karam à la presse. Nous espérons que cette trêve se consolidera, et que la vie normale reprendra. Même si la situation n’est pas idéale, cela permettra au moins aux jeunes de retrouver le chemin de l’école, en attendant mieux. Evidemment, tous ceux qui ont quitté Jezzine, au cours des années passées, n’ont pas regagné leurs foyers. Cependant, un certain nombre d’entre elles, poussées à fuir cet été, sont rentrées».
Au sujet du point de passage de Kfarfalous, M. Karam a précisé que la situation reste bloquée, mais que les conditions de passage par Bater sont «acceptables», et qu’il ne faut pas chercher, dans ce domaine, «la perfection».
La stabilité retrouvée durera-t-elle? A cette question, M. Karam a répondu en affirmant que «rien n’est garanti dans le pays. La population a appris à vivre dans un climat minimal, à Jezzine comme ailleurs».
Par ailleurs, le patriarche a reçu Mme Nouhad Souaïd, qui a fait part au chef de l’Eglise maronite de son souhait de voir les écoles catholiques respecter les orientations de l’APECL, qui leur a demandé de ne pas procéder à des majorations des frais de scolarité, pour l’année 1997-98.
Mme Solange Gemayel, pour sa part, a tenu à remercier le patriarche maronite de s’être fait représenter à la messe de requiem célébrée à la mémoire du président Béchir Gemayel, pour la commémoration du 15e anniversaire de son assassinat. Mme Gemayel en a profité pour condamner la campagne contre le chef de l’Eglise maronite et a approuvé ses prises de positions nationales.
Pour sa part, l’ancien secrétaire général du B.N., M. Jean Hawat, a abordé avec le patriarche un ensemble de questions sociales et économiques. Il a noté, à l’issue de son entretien, que dans les démocraties occidentales, les recettes du Trésor proviennent surtout des impôts directs. M. Hawat s’est inquiété par ailleurs que près de 50.000 écoliers ne trouveront pas de place, cette année, dans les écoles publiques.
Le patriarche Sfeir a également reçu hier MM. Ernest Karam et Sami Germanos, l’archevêque de Beyrouth Boulos Matar et une délégation des églises évangéliques.

Au Vatican

Le prélat prend l’avion ce dimanche pour le Vatican où il sera reçu par le pape.
Signalons enfin qu’à l’occasion de la fête de Sainte Thècle, le P. Jean Tabet, supérieur général de l’Ordre des moines libanais maronites, a annoncé que les cérémonies de béatification du P. Nehmetallah Hardini sont prévues pour le printemps prochain.
Le P. Hardini, un moine mort au XIXe siècle, fut le maître des novices de Saint Charbel.
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