Dans un acte d’accusation publié hier, le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a requis des peines d’un an à cinq ans de prison à l’encontre de plus de trente-cinq personnes accusées de prostitution et de toxicomanie.
Le réseau, regroupant notamment plusieurs femmes appartenant à la bourgeoisie, avait été démantelé en juin 1996, à l’issue de surveillances et de filatures organisées par la brigade des mœurs, sur base d’une série de dénonciations. La première perquisition s’était déroulée dans un hôtel de Hamra, où les agents de la brigade avaient arrêté cinq personnes prises en flagrant délit de prostitution et d’usage de stupéfiants.
L’interrogatoire des personnes arrêtées avait mené à l’identification des autres membres du réseau dont quelques-uns seulement demeurent encore en fuite.
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