La cérémonie s’est tenue en présence des résidents, des déplacés et de plusieurs personnalités politiques et religieuses, notamment le député Ayman Choukair représentant le ministre M. Walid Joumblatt, le député Jean Ghanem représentant le ministre M. Elie Hobeika, le délégué du ministère des Déplacés M. Farouk Aouar et des pères Georges Kamel et Georges Massouh, respectivement représentants de l’évêque maronite d’Antélias, Mgr Youssef Béchara, et du métropolite grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr.
Au nom de M. Walid Joumblatt, le député M. Ayman Choukair a déclaré que «ce pas entrepris dans le cadre du retour des déplacés est incomplet pour manque de fonds». Il a rappelé que le retour des déplacés du Haut-Metn a été retardé à cause des problèmes financiers. «Il y a des villages, a-t-il noté, où la réconciliation a été faite, mais les retours ne se font pas faute d’argent. C’est notamment le cas à Salima, Ras el-Metn, Brim, Arsoune, Kfarselouan et Abadié». En conclusion, il a affirmé qu’il espère que M. Hariri tiendra sa promesse et fasse parvenir les fonds nécessaires à la Caisse des déplacés afin de clore définitivement ce dossier.
Le père Georges Kamel, qui a prononcé un discours au nom de l’évêque Youssef Béchara, a déclaré que «la terre n’a aucune valeur sans ses propriétaires, le lieu de culte n’a pas de valeur sans les croyants. Il n’y a pas de paix sans réconciliation et pas de réconciliation sans pardon».
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