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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz : pas question de rencontrer Albright hors du Liban (photo)

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a écarté l’éventualité d’une rencontre entre des responsables libanais et le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright hors du Liban, dans le cas où sa décision de ne pas englober Beyrouth dans le cadre de sa tournée actuelle au Proche-Orient se confirmait.
«Mme Albright serait la bienvenue au Liban si elle décidait de la visiter, mais il est hors de question pour nous de la rencontrer hors du Liban, puisqu’elle est venue au Proche-Orient», a indiqué M. Boueiz au cours d’une conférence de presse tenue samedi chez lui, à Ballouné.
Selon lui, le secrétaire d’Etat est «censée visiter le Liban, à l’instar des autres pays de la région où elle s’est rendue, et traiter avec lui conformément aux principes déclarés de la politique des Etats-Unis au sujet de la souveraineté du Liban et de son indépendance».
Adopter à l’égard du Liban «une attitude différente de celle que (Washington) a envers tous les autres pays «ne consolide pas la dignité nationale» libanaise d’autant que «toute rencontre hors du Liban serait nuisible aux intérêts» du pays, a-t-il ajouté.
Evoquant la situation au Liban-Sud, M. Boueiz a estimé que cette région était devenue «le Vietnam d’Israël» et rappelé que le Liban tenait à l’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité et rejetait tout ce qui pouvait ressembler à des arrangements de sécurité avec l’Etat hébreu.
Interrogé sur les récentes déclarations de son homologue français Hubert Védrine, qui avait qualifié de «catastrophique» la politique du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Boueiz a souligné que les propos du ministre français se caractérisaient par «le courage» et «la franchise». «Nous saluons ce courage et cette franchise et nous souhaitons pouvoir entendre ces vérités de la part d’autres pays occidentaux».

Les relations
avec la France

Au sujet des relations avec la France, M. Boueiz s’est félicité de la signature vendredi du protocole financier de 250 millions de francs, conclu par le premier ministre Rafic Hariri et son homologue français Lionel Jospin.
Il a cependant souhaité que les «relations spéciales» avec la France soient mises à profit pour rétablir l’accord interdisant la double imposition, «dont l’annulation par Paris il y a trois ans fait beaucoup de tort aux Libanais», selon lui.
Critiquant implicitement la politique du premier ministre, M. Boueiz a poursuivi: «Au lieu de perdre notre temps à conclure des accords similaires avec des pays qui ne nous sont pas utiles et avec lesquels nous n’avons pas de relations économiques, nous ferions mieux de nous concentrer sur la France pour lui réclamer de rétablir cet accord».
Par ailleurs, interrogé sur le projet de naturalisation des émigrés, âprement défendu ces derniers temps par le chef de l’Etat Elias Hraoui, M. Boueiz a indiqué que ce texte «nécessite des détails et des clarifications supplémentaires».
Sur un autre plan, le chef de la diplomatie a conclu samedi avec le premier ministre de l’Etat australien des Nouvelles-Galles du Sud (où se trouve notamment la ville de Sydney) Bob Car, un protocole de coopération global entre le gouvernement libanais et celui de cet Etat.
Le protocole porte notamment sur la coopération en matière économique, technologique et scientifique
Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a écarté l’éventualité d’une rencontre entre des responsables libanais et le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright hors du Liban, dans le cas où sa décision de ne pas englober Beyrouth dans le cadre de sa tournée actuelle au Proche-Orient se confirmait.«Mme Albright serait la bienvenue au Liban si elle...