Sfeir : le refus de l'équation la terre contre la paix à l'origine des agressions contre le Liban

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé hier que «la violation des droits légitimes, le mépris de la justice, le recours perpétuel à l’oppression et le refus de l’équation de «la terre contre la paix» sont à l’origine des agressions et des combats dont est victime notre pays».
Dans son homélie dominicale prononcée hier à Dimane après la lecture de l’Evangile, le prélat maronite a en outre mis en garde contre le non- respect de la vie et de ses valeurs, tout en exhortant les fidèles à s’inspirer de l’attitude du Christ à l’égard des personnes pauvres, faibles et malades. «C’est une conduite que mère Teresa a incarnée tout au long de sa vie», a-t-il ajouté à ce sujet.
Après la messe, le cardinal Sfeir a reçu une délégation des «Amis de Samir Geagea» venue appuyer les dernières prises de position du patriarche et lui demander de «redoubler d’efforts en vue de libérer Samir Geagea».
A cela, Mgr Sfeir a notamment répondu: «Nous avons des droits dont nous ne cessons de revendiquer le respect. Vous affirmez appuyer nos dernières prises de position. En réalité, celles-ci n’ont jamais changé mais que quelque fois on les occulte ou on les monte en épingle», a-t-il dit avant de lancer un appel au «changement de mentalité». «Celle-ci doit être chrétienne et libanaise à cent pour cent, et doit nous inciter à la solidarité en vue de sauver notre pays», a ajouté le patriarche maronite.