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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le PNL s'en prend à Hariri "Pour lui, pas de retour des déplacés ni d'entente si on ne le laisse pas poursuivre sa politique d'endettement"

«Pour lui, pas de retour des déplacés ni d’entente si on ne le laisse pas poursuivre sa politique d’endettement»

Le Parti national libéral (PNL) s’en est pris au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, accusé d’avoir lié le retour des déplacés à l’approbation de sa politique d’endettement. «Pour lui, il n’y aura pas de retour des déplacés, ni d’entente nationale ou de coexistence si on ne lui laisse pas les mains libres pour appliquer sa politique d’endettement», a affirmé le parti.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion hebdomadaire de son conseil supérieur, tenue sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a accusé «les acolytes du chef du gouvernement au sein de l’Administration et des services judiciaires d’avoir mis en œuvre les moyens nécessaires pour assurer le succès de son plan en contraignant à nouveau les déplacés à l’exode. Les acolytes de M. Hariri traitent les déplacés de criminels et les qualifient de squatters alors que leurs demeures sont toujours détruites et leurs villages dévastés».
Par ailleurs, le PNL a qualifié «d’improvisée et d’arbitraire» la manière d’imposer de nouvelles taxes, appelant «les responsables à s’abstenir de recourir à des taxes indirectes qui visent les classes les plus démunies de notre société».

Tout est tributaire
des Etats-Unis

Commentant l’escalade militaire au Liban-Sud, le PNL a estimé «qu’il n’y avait pas moyen de sortir du cycle de violence, si les Etats-Unis, parrain du processus de paix, ne décident pas de modifier leur position et d’imposer un compromis susceptible d’instaurer une paix globale et juste dans la région du Proche-Orient».
Il a souhaité que la tournée, la semaine dernière, du secrétaire d’Etat américain, Mme Madeleine Albright, englobe le Liban. «Une escale beyrouthine serait une reconnaissance de l’existence d’un Liban souverain et indépendant et la preuve qu’il reste une volonté sérieuse de la communauté internationale d’appliquer la 425 et de mettre un terme aux souffrances des Libanais», a conclu le PNL.
«Pour lui, pas de retour des déplacés ni d’entente si on ne le laisse pas poursuivre sa politique d’endettement»Le Parti national libéral (PNL) s’en est pris au chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, accusé d’avoir lié le retour des déplacés à l’approbation de sa politique d’endettement. «Pour lui, il n’y aura pas de retour des déplacés, ni d’entente...