Le communiqué final souligne en outre «l’importance de l’enseignement religieux» et la nécessité «d’élaborer un projet pédagogique chrétien conforme, comme dans le passé, à la vocation des écoles catholiques et à l’exhortation apostolique qui préconise un nouvel espoir pour le Liban».
Par ailleurs, les écoles catholiques insistent dans leur communiqué sur «le respect de la religion de l’autre, en y initiant l’élève. On éduquera ainsi celui-ci au droit à la différence et au respect de l’autre».
Parmi les autres recommandations des établissements catholiques: «Former les enseignants au service de la foi (...). Initier l’élève aux valeurs spécifiques à notre culture libanaise et à notre patrimoine national chrétien (...). Créer un centre de direction spirituelle dans chaque école pour encourager l’élève à s’engager socialement et dans les mouvements apostoliques. (...). L’école catholique est au service de tous et enrichit de son message toutes les régions et collectivités spirituelles au Liban. Elle doit également s’enrichir de l’expérience des autres pour promouvoir l’action œcuménique et la convivialité».
Le président du Centre pédagogique pour les recherches et le développement, M. Mounir Abou-Asli, avait pris la parole auparavant pour souligner notamment l’importance du rôle des écoles catholiques dans l’élaboration des nouveaux programmes scolaires et dans leur application.
M. Abou-Asli a estimé que «les bâtiments scolaires devraient correspondre aux nouvelles structures d’enseignement», tout en insistant sur la rénovation des manuels, sur la préparation et la formation des enseignants, et sur les nouveaux critères d’évaluation dans les examens scolaires et officiels.
Le président du CPRD a indiqué enfin que le système de mémorisation pure sera évité au maximum dans les nouveaux manuels.
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