Rechercher
Rechercher

Actualités - INTERVIEWS

Netanyahu prêt à un redéploiement en Cisjordanie


Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à redéployer ses troupes en Cisjordanie dans le cadre d’un règlement définitif du problème palestinien, a affirmé jeudi le «Jerusalem Post».

Dans une interview à paraître aujourd’hui vendredi dans ce quotidien de droite, M. Netanyahu s’est déclaré prêt à cette éventualité si l’autorité palestinienne acceptait d’engager immédiatement des négociations accélérées sur le statut final de la Cisjordanie et de la bande de Gaza au lieu de discussions sur l’application des accords intérimaires d’autonomie.
M. Netanyahu a assuré dans cette interview que son intention n’était pas de maintenir indéfiniment l’occupation israélienne de ces territoires en ouvrant des discussions ardues sur le statut final des territoires palestiniens.
Celles-ci porteront sur des dossiers épineux comme le statut de Jérusalem, les réfugiés palestiniens de 1967, le tracé des frontières et le partage des ressources en eau.
Le premier ministre israélien a cependant indiqué qu’il ne pourra procéder à de nouveaux retraits militaires en Cisjordanie si l’Autorité palestinienne ne respecte pas son engagement à lutter contre le terrorisme. Selon lui, elle doit notamment démanteler les infrastructures des organisations extrémistes et arrêter des intégristes soupçonnés d’activités terroristes dont Israël lui a fourni des listes nominales détaillées.
«Cela ne rimerait à rien de céder de nouveaux territoires qui deviendraient simplement de nouvelles bases pour des attaques terroristes», a-t-il déclaré.
M. Netanyanu s’est à nouveau prononcé contre la création d’un Etat palestinien souverain susceptible de conclure des alliances militaires avec des pays hostiles comme l’Iran et l’Irak.
Il a cependant émis l’espoir que l’arrivée au Proche-Orient du secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, «permettra d’améliorer la situation entre Israël et les Palestiniens».
Interrogé à propos d’une éventuelle reprise des discussions de paix avec la Syrie, gelées depuis février 1996, le premier ministre s’est dit «encouragé» par la manière dont le président syrien Hafez el-Assad avait géré la récente escalade militaire entre l’armée israélienne et le Hezbollah, au Liban-Sud.
Il s’est toutefois refusé à envisager un retrait israélien du plateau du Golan jusqu’aux lignes qui prévalaient le 4 juin 1967 avant la guerre de juin 1967. La Syrie exige ce retrait pour toute reprise du processus de paix israélo-syrien bloqué depuis février 1996.
Enfin, M. Netanyahu a indiqué que sa principale source d’inquiétude provenait «de l’équipement accéléré de l’Iran en missiles balistiques, grâce à l’assistance technologique illimitée accordée par la Russie».
Selon lui, le régime islamiste qui a pris le pouvoir en 1979 à Téhéran cherche à empiler des stocks d’armes chimiques, biologiques et peut-être nucléaires, avec l’intention de les propulser grâce à son arsenal de missiles.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à redéployer ses troupes en Cisjordanie dans le cadre d’un règlement définitif du problème palestinien, a affirmé jeudi le «Jerusalem Post».Dans une interview à paraître aujourd’hui vendredi dans ce quotidien de droite, M. Netanyahu s’est déclaré prêt à cette éventualité si l’autorité...