Timide début de normalisation? L’Iran se déclare «ouvert» à toute éventuelle proposition de rencontre avec l’Union européenne et annonce l’arrivée vendredi d’une délégation américaine.
«Nous n’avons aucun problème à rencontrer» nos homologues européens, a déclaré à la presse Kamal Kharazi, nouveau ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie allemande Klaus Kinkel avait jugé la semaine dernière «envisageable» un «nouveau départ» dans les relations entre l’Iran et l’Union européenne après la formation du nouveau gouvernement iranien.
«Il y a des raisons certaines d’espérer. L’Allemagne et les pays membres de l’Union sont sur le principe prêts à dialoguer», avait-il souligné.
M. Kinkel a cependant jugé prématurée la question d’une éventuelle invitation en Allemagne de M. Kharazi, de même que celle du nouveau président Mohammad Khatami.
Les représentants des Quinze avaient été rappelés pour consultations après qu’un tribunal berlinois eut mis en cause «les plus hautes autorités de l’Etat iranien» lors du verdict du procès de l’assassinat de quatre opposants kurdes iraniens en 1992 dans la capitale allemande.
Par ailleurs, une délégation de cinq femmes américaines est attendue vendredi en Iran, la première depuis la rupture des relations entre Washington et Téhéran, en avril 1980.
La délégation est invitée par l’Association iranienne de solidarité des femmes (ASF), un organisme proche du gouvernement dirigé par la fille aînée de l’ancien président Rafsandjani, Mme Fatmeh Hachémi.
Ces femmes, des universitaires très actives et connues dans la vie publique aux Etats-Unis, devraient avoir des entretiens axés sur «les questions humanitaires, les femmes et les enfants», selon des sources officielles.
Un responsable iranien avait appelé jeudi dernier le gouvernement américain à «modifier son attitude» vis-à-vis de l’Iran.
«Si les Etats-Unis n’ont pas l’intention de poursuivre les hostilités à l’encontre du peuple iranien, ils devront prouver leur volonté politique et modifier leur attitude vis-à-vis de la République islamique d’Iran», avait déclaré Mahmoud Mohammadi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
M. Mohammadi réagissait à une déclaration du porte-parole du département d’Etat américain, James Rubin, selon lequel les Etats-Unis souhaitent engager des pourparlers avec le nouveau gouvernement iranien.
l Au moins soixante-sept personnes ont été blessées dans le tremblement de terre qui a frappé lundi le sud de l’Iran, a rapporté le quotidien du soir «Kayhan».
D’une magnitude de 4,6 sur l’échelle de Richter, la séisme, survenu à 1h43 heure locale (21h13 GMT dimanche), a touché la région de Firouzabad, dans la province méridionale de Fars. Son épicentre a été localisé à quelque 750 kilomètres au sud de Téhéran.
«Nous n’avons aucun problème à rencontrer» nos homologues européens, a déclaré à la presse Kamal Kharazi, nouveau ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie allemande Klaus Kinkel avait jugé la semaine dernière «envisageable» un «nouveau départ» dans les relations entre l’Iran et l’Union européenne après la formation du nouveau gouvernement iranien.
«Il y a des raisons certaines d’espérer. L’Allemagne et les pays membres de l’Union sont sur le principe prêts à dialoguer», avait-il souligné.
M. Kinkel a cependant jugé prématurée la question d’une éventuelle invitation en Allemagne de M. Kharazi, de même que celle du nouveau président Mohammad Khatami.
Les représentants des Quinze avaient été rappelés pour consultations après qu’un tribunal berlinois eut mis en cause «les plus hautes autorités de l’Etat iranien» lors du verdict du procès de l’assassinat de quatre opposants kurdes iraniens en 1992 dans la capitale allemande.
Par ailleurs, une délégation de cinq femmes américaines est attendue vendredi en Iran, la première depuis la rupture des relations entre Washington et Téhéran, en avril 1980.
La délégation est invitée par l’Association iranienne de solidarité des femmes (ASF), un organisme proche du gouvernement dirigé par la fille aînée de l’ancien président Rafsandjani, Mme Fatmeh Hachémi.
Ces femmes, des universitaires très actives et connues dans la vie publique aux Etats-Unis, devraient avoir des entretiens axés sur «les questions humanitaires, les femmes et les enfants», selon des sources officielles.
Un responsable iranien avait appelé jeudi dernier le gouvernement américain à «modifier son attitude» vis-à-vis de l’Iran.
«Si les Etats-Unis n’ont pas l’intention de poursuivre les hostilités à l’encontre du peuple iranien, ils devront prouver leur volonté politique et modifier leur attitude vis-à-vis de la République islamique d’Iran», avait déclaré Mahmoud Mohammadi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
M. Mohammadi réagissait à une déclaration du porte-parole du département d’Etat américain, James Rubin, selon lequel les Etats-Unis souhaitent engager des pourparlers avec le nouveau gouvernement iranien.
l Au moins soixante-sept personnes ont été blessées dans le tremblement de terre qui a frappé lundi le sud de l’Iran, a rapporté le quotidien du soir «Kayhan».
D’une magnitude de 4,6 sur l’échelle de Richter, la séisme, survenu à 1h43 heure locale (21h13 GMT dimanche), a touché la région de Firouzabad, dans la province méridionale de Fars. Son épicentre a été localisé à quelque 750 kilomètres au sud de Téhéran.
Timide début de normalisation? L’Iran se déclare «ouvert» à toute éventuelle proposition de rencontre avec l’Union européenne et annonce l’arrivée vendredi d’une délégation américaine.«Nous n’avons aucun problème à rencontrer» nos homologues européens, a déclaré à la presse Kamal Kharazi, nouveau ministre iranien des Affaires étrangères.Le chef de la...
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