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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Mise en garde de la société pour la protection de la race chevaline arabe Des sociétés clandestines de Paroli pillent l'hippodrome

La Société pour la protection et l’amélioration de la race chevaline arabe au Liban, qui exploite l’hippodrome, a publié hier un communiqué dans lequel elle a dénoncé l’activité de «sociétés clandestines de paroli» qui minent la confiance des parieurs dans les courses, privent l’Etat d’importantes recettes et menacent l’hippodrome de faillite. La société a demandé à l’Etat de combattre les parolis clandestins, et de réaliser que le développement de l’hippodrome est un investissement productif.
La société, qui rêve de faire de l’hippodrome un champ de course moderne, a proposé l’introduction des améliorations suivantes: construction de nouveaux boxes, chronomètrage électronique, éclairage nocturne, installation d’un café et d’un restaurant.
Selon la société, les recettes provenant des paris ont nettement baissées à l’hippodrome. La saison en est la collusion qui s’est installée, au fil des années, entre certains propriétaires de chevaux et des réseaux de parieurs clandestins, qui se partagent les bénéfices de courses gagnées d’avance, avec la complicité active de certains jockeys. Ce truquage, précise la société, a progressivement découragé les véritables parieurs et déconsidéré les courses. Résultat, les recettes qui devraient revenir à l’Etat finissent dans les tiroirs des sociétés clandestines de paroli. La chose est d’autant plus grave, souligne la société, que cette pratique menace l’hippodrome de faillite.
Dans cet état de dégradation avancé où se trouve l’hippodrome, les jockeys sont en plus mauvaise posture que les parieurs et les propriétaires de cheveaux, précise la société. Beaucoup d’entre eux sont en effet entièrement passés sous la coupe des sociétés de paroli clandestines. Les parieurs ne sont pas en reste, et désservent leur propre cause, en échange des escomptes de 40% que leur consentent les sociétés clandestines de paroli ,ainsi que de facilités de paiement.
C’est à l’Etat de réagir, conclut la société. C’est à lui d’accorder à l’hippodrome l’attention qu’il mérite, d’en faire un point d’attraction touristique de premier ordre, et de combattre les sociétés clandestines de paroli qui lui volent le plus clair de ses recettes.
La société pour l’amélioration de la race chevaline arabe conclut son communiqué en affirmant avoir mis en garde les responsables contre la poursuite de cet état de choses, et qu’au cas où les sociétés clandestines de paroli ne sont pas neutralisées, elle ne pourra plus exploiter l’hippodrome, et que cette institution centenaire sera contrainte de cesser ses activités.
La Société pour la protection et l’amélioration de la race chevaline arabe au Liban, qui exploite l’hippodrome, a publié hier un communiqué dans lequel elle a dénoncé l’activité de «sociétés clandestines de paroli» qui minent la confiance des parieurs dans les courses, privent l’Etat d’importantes recettes et menacent l’hippodrome de faillite. La société a...