Cette démarche s’inscrit dans le cadre des contacts entrepris par la CGTL non reconnue par l’Etat auprès de personnalités politiques de tous bords, aux fins de trouver le cadre optimal pour un règlement de la crise sociale qui secoue le pays.
MM. Harb et Abou Rizk ont tous deux indiqué plus tard avoir discuté de la possibilité d’établir un plan susceptible de freiner la dégradation socio-économique, «d’autant que le déficit budgétaire et la dette publique s’aggravent».
M. Abou Rizk a critiqué de manière générale la politique suivie par le gouvernement «dans tous les domaines et essentiellement sur le plan socio-économique», estimant qu’elle «porte préjudice à la population». Il a exprimé le souhait que les prochains mois ne seront pas difficiles pour les Libanais à l’approche de la rentrée scolaire. M. Abou Rizk a par ailleurs annoncé, qu’en sa qualité de président du syndicat des employés de Télé-Liban, il tiendra dans les deux prochains jours, une conférence de presse qui sera consacrée à la situation de la chaîne nationale.
De son côté, M. Harb a mis l’accent sur la concordance de vues avec le chef de la centrale syndicale contestataire, précisant que «de nombreuses idées ont été avancées durant l’entretien, dont une action commune qui serait l’expression de la volonté populaire, laquelle rejette de nombreuses choses qui se déroulent dans le pays».
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