Des centaines d’habitants de la région de Tyr qui avaient fui mardi leurs villages de peur de représailles israéliennes après les tirs de roquettes «Katioucha» sur le nord d’Israël ont regagné leurs localités.
Les 700 villageois qui s’étaient réfugiés mardi dans la ville de Tyr ont renoncé à passer la nuit à la belle étoile ou dans des lieux de culte.
Dans leur immense majorité, ils ont regagné leurs villages dès mardi soir.
Abou Hussein, 42 ans, coiffé du keffieh des paysans du sud, a embarqué sa femme et ses trois enfants sur son tracteur agricole et a emprunté la route du village de Mansouri, situé à cinq kilomètres plus au sud.
«Nous avons décidé de rentrer dès que nous avons appris que le comité (international de surveillance du cessez-le-feu) allait se réunir. Cela veut dire qu’il n’y aura pas d’escalade», a-t-il expliqué.
Oum Mohammad, 36 ans, qui avait fait à pied avec ses deux chèvres le trajet Henniyé-Tyr (6 km) a pris hier le chemin inverse, tirant derrière elle ses deux quadrupèdes. «Il faut que je rentre m’occuper du potager et des animaux laissés sur place, c’est notre seule fortune. Mon mari me rejoindra après avoir mis les enfants à l’abri à Saïda pour parer à toute éventualité», a-t-elle indiqué.
L’état d’urgence a été levé dans les hôpitaux de Tyr qui s’étaient mobilisés de peur d’une opération israélienne similaire à celle qui avait fait 175 tués et plusieurs centaines de blessés en avril 1996.
Toutefois, l’activité restait réduite dans la ville et les environs de Tyr, et l’inquiétude était toujours de mise avec la présence au large de deux vedettes israéliennes et la poursuite des survols d’hélicoptères israéliens.
Les 700 villageois qui s’étaient réfugiés mardi dans la ville de Tyr ont renoncé à passer la nuit à la belle étoile ou dans des lieux de culte.
Dans leur immense majorité, ils ont regagné leurs villages dès mardi soir.
Abou Hussein, 42 ans, coiffé du keffieh des paysans du sud, a embarqué sa femme et ses trois enfants sur son tracteur agricole et a emprunté la route du village de Mansouri, situé à cinq kilomètres plus au sud.
«Nous avons décidé de rentrer dès que nous avons appris que le comité (international de surveillance du cessez-le-feu) allait se réunir. Cela veut dire qu’il n’y aura pas d’escalade», a-t-il expliqué.
Oum Mohammad, 36 ans, qui avait fait à pied avec ses deux chèvres le trajet Henniyé-Tyr (6 km) a pris hier le chemin inverse, tirant derrière elle ses deux quadrupèdes. «Il faut que je rentre m’occuper du potager et des animaux laissés sur place, c’est notre seule fortune. Mon mari me rejoindra après avoir mis les enfants à l’abri à Saïda pour parer à toute éventualité», a-t-elle indiqué.
L’état d’urgence a été levé dans les hôpitaux de Tyr qui s’étaient mobilisés de peur d’une opération israélienne similaire à celle qui avait fait 175 tués et plusieurs centaines de blessés en avril 1996.
Toutefois, l’activité restait réduite dans la ville et les environs de Tyr, et l’inquiétude était toujours de mise avec la présence au large de deux vedettes israéliennes et la poursuite des survols d’hélicoptères israéliens.
Des centaines d’habitants de la région de Tyr qui avaient fui mardi leurs villages de peur de représailles israéliennes après les tirs de roquettes «Katioucha» sur le nord d’Israël ont regagné leurs localités.Les 700 villageois qui s’étaient réfugiés mardi dans la ville de Tyr ont renoncé à passer la nuit à la belle étoile ou dans des lieux de culte.Dans leur...
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