C’est au cours d’une réunion de représentants de ces partis à l’hôtel Bristol que le document, en cours d’élaboration depuis plusieurs mois, a été adopté.
Le texte condamne d’abord l’occupation israélienne, légitimise la résistance et appelle à l’étendre à toutes les catégories (confessionnelles) de Libanais. Il fait d’autre part l’éloge de l’«unité nationale», estimant que celle-ci repose sur le concept de «la variété interactive».
Le document défend ensuite avec maintes précautions les libertés publiques et la nécessité de «réactiver la vie politique», se faisant notamment l’avocat de «l’action populaire de masse».
Il demande que la politique économique de l’Etat assure un minimum de «stabilité sociale» et décrète que la diplomatie libanaise doit se fonder sur le principe qui fait l’objet, selon les partis concernés, d’une «unanimité nationale», à savoir que le Liban est «un pays arabe d’identité et d’appartenance». Sans oublier, bien entendu, la «nécessité de consolider les relations privilégiées avec la Syrie».
Les principales formations signataires de ce document sont: Parti socialiste progressiste, Baas (pro-syrien), Amal, Hezbollah, Kataëb, Parti communiste libanais, Parti syrien national social, Ahbache, Jamaa islamiya, Organisation populaire nassérienne et Tachnag.
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