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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité de l'aéroport : vers la fin de la confusion (photo)

Le projet de loi créant un Conseil supérieur de l’aviation civile au Liban a été débattu hier par les membres de la commission interministérielle chargée de lui donner sa forme définitive.

Présidée par M. Michel Murr, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, la commission comprend les ministres Omar Meskaoui (Transport), Chaouki Fakhoury (Agriculture), Mohsen Dalloul (Défense) et Fouad Siniora (Finances), ainsi que le directeur général de la Sûreté générale, M. Raymond Rouphaël, le directeur général de l’aviation civile, M. Riad Abdallah, le chef de l’organisme de sécurité de l’aéroport, le brigadier Ali Cheaib, le conseiller du président du Conseil pour les questions de sécurité portuaires, M. Ghassan Taher, ainsi qu’un certain nombre d’officiers en poste à l’aéroport. Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a assisté à une partie de cette réunion.

Selon M. Murr, ce projet de loi, revêtu du caractère d’urgence, est «presque prêt», et il ne reste plus qu’à «reformuler deux ou trois articles touchant l’organisation de la sécurité à l’intérieur de l’aéroport», de façon à éviter «tout chevauchement des prérogatives».

Le projet est
presque prêt

Le ministre de l’Intérieur a souligné ensuite qu’il n’est pas question d’unifier les différents organismes de sécurité à l’aéroport, pour la bonne raison qu’ils dépendent de commandements divers: Sûreté générale, FSI et armée. En ce moment, a-t-il poursuivi, et en attendant la résurrection d’une «police de l’aéroport», nous cherchons à développer l’organisme de sécurité de l’aéroport, qui coordonne l’action des divers services présents.

La décision
américaine

M. Murr a tenté par ailleurs de démentir que ces mesures soient en rapport avec la décision de l’administration U.S. de lever l’interdit touchant le voyage des Américains au Liban. On sait en effet que l’une des conditions américaines à la levée de cet interdit est la réorganisation de la sécurité à l’intérieur de l’aérogare. Le lien est en outre confirmé par la participation de M. Ghassan Taher à la réunion d’hier. On sait que M. Hariri avait chargé M. Taher d’une mission de coordination avec l’administration américaine et que le jour même où la décision U.S. avait été communiquée au président du Conseil, par le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, il s’était rendu à Washington.

Il est vrai, toutefois, que la réorganisation de la sécurité à l’intérieur de l’aérogare, et l’existence d’une direction unifiée, est l’une des exigences du contrat passé entre le Liban et les pays qui financent le développement de l’AIB.

Sur un autre plan, M. Murr a indiqué que l’armée et les FSI exécutent la tâche qui leur a été confiée, dans la région de Baalbeck et de la banlieue-sud, et qu’ils n’avaient pas «à prendre contact avec quiconque». Le ministre de l’Intérieur a également nié que «l’autorité politique» ait pris contact avec quiconque, avant le déploiement des forces armées dans les régions en question.
Le projet de loi créant un Conseil supérieur de l’aviation civile au Liban a été débattu hier par les membres de la commission interministérielle chargée de lui donner sa forme définitive.Présidée par M. Michel Murr, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, la commission comprend les ministres Omar Meskaoui (Transport), Chaouki Fakhoury (Agriculture),...