1. Le congrès se félicite de la création et de la multiplication de centres d’arbitrage arabes qui vont permettre au monde arabe de se mettre au diapason du progrès. Il estime que ce foisonnement ne pourra donner les meilleurs résultats qu’à la condition que ces différents centres établissent une étroite coordination entre eux.
2. Les congressistes, qui considèrent avec optimisme la multiplication de l’arbitrage dans le monde arabe, invitent à l’unification des législations des pays arabes de manière qu’elles soient adaptées aux derniers développements des procédures d’arbitrage.
3. Ils invitent tous les organismes, ainsi que toutes les institutions publiques et privées dans le monde arabe à accorder l’importance nécessaire à l’arbitrage. D’où la nécessité, pour eux, d’un bon choix des hommes de loi appelés à élaborer les accords d’arbitrage, ainsi que des arbitres et des avocats.
4. Ils estiment que l’arbitrage constitue une série de libertés: liberté du choix de l’arbitrage au lieu du recours aux tribunaux, liberté du choix du centre d’arbitrage, liberté du choix des arbitres et des avocats, etc.
5. Ils considèrent que le succès de l’arbitrage arabe et international est tributaire du développement de la coopération entre les centres arabes et internationaux d’arbitrage.
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