La branche militaire du mouvement intégriste palestinien Hamas a menacé hier de perpétrer de nouveaux attentats à la bombe contre Israël, qui a refusé de relâcher des dirigeants islamistes emprisonnés.
La double attaque suicide à la bombe qui a fait 15 morts, dont les deux auteurs et 150 blessés le 30 juillet à Jérusalem «n’était pas un événement isolé», a averti le groupe Ezzedine al-Kassam dans un communiqué.
«Une série d’opérations-suicide va se poursuivre au moment approprié, afin de frapper durement les sionistes», affirme le texte d’une page distribué dans les territoires.
«Le délai que nous avions accordé à Israël était suffisant pour qu’il modifie sa politique et accepte nos justes revendications. Nous ne donnerons pas à Israël une seconde chance», poursuit le document.
Un premier tract signé d’Ezzedine al-Kassam avait revendiqué l’attentat du marché de Jérusalem le 30 juillet, donnant à Israël jusqu’à dimanche dernier pour libérer des dirigeants islamistes détenus, faute de quoi de nouvelles attaques seraient commises.
L’authenticité de ce premier tract avait été contestée par un haut responsable du Hamas à Gaza, M. Abdelaziz Rantissi.
Les services de sécurité israéliens se sont néanmoins déclarés persuadés que le Hamas était bien derrière l’attentat de Jérusalem, même si les deux kamikazes n’ont pas encore pu être identifiés.
«Nous suggérons à Israël de préparer les hôpitaux pour accueillir les nouveaux hôtes qui seront saisis de panique devant nos attaques», affirme le nouveau communiqué.
Le Hamas met aussi en garde Israël contre la mise à exécution de ses menaces d’envoyer des commandos dans les zones autonomes pour arrêter les responsables intégristes.
«Toute tentative des agents israéliens d’arrêter ou de tuer nos héros dans les régions autonomes susciterait des conséquences extrêmement dangereuses et une riposte très douloureuse», affirme le texte.
Le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) conduit l’opposition au président palestinien Yasser Arafat dans les territoires et prône la poursuite de la lutte armée contre Israël. C’est le Hamas qui a revendiqué la majorité des attentats perpétrés en Israël depuis le début de l’autonomie palestinienne en 1994.
Les forces de sécurité israéliennes sont placées en état d’alerte maximale depuis l’attaque du marché de Jérusalem, dans la crainte de nouveaux attentats. Elles ont également arrêté 156 intégristes présumés dans les zones qu’elles contrôlent en Cisjordanie.
Les signataires du premier tract avaient notamment réclamé la libération de cheikh Ahmed Yassine, le guide spirituel du Hamas, détenu par Israël depuis 1988, de cheikh Abdelkarim Obeid, un responsable du Hezbollah, enlevé en 1989 par Israël au Liban, ainsi que d’autres responsables islamistes.
Ce premier tract avait présenté l’attentat de Jérusalem comme une riposte à des affiches placardées fin juin par une extrémiste israélienne à Hébron en Cisjordanie et assimilant le prophète Mahomet à un porc.
Explosifs utilisés
par le Hezbollah
A ce propos, un conseiller du président palestinien a accusé hier le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de mentir en accusant les Palestiniens d’avoir commis le double attentat-suicide.
«Selon des sources internationales crédibles, les auteurs de cette attaque sont venus de l’étranger», a assuré Tayeb Abdelrahim qui n’a pas souhaité donner plus de précisions.
«L’Autorité palestinienne a rempli son devoir en empêchant de nouveaux actes de violence... Il y a eu cinq rencontres sur des questions de sécurité à un haut niveau (avec Israël) depuis l’attentat. Netanyahu ment lorsqu’il affirme que nous ne faisons rien contre la violence», a poursuivi M. Abdelrahim.
M. Abdelrahim a ajouté que les deux kamikazes qui ont tué 13 Israéliens au marché de Jérusalem «ont utilisé des explosifs très sophistiqués introuvables dans les territoires sous contrôle palestinien».
Les enquêteurs israéliens sont parvenus à la conclusion que ces explosifs étaient du même type que ceux utilisés par les combattants du Hezbollah au Liban, selon M. Abdelrahim.
«Cela prouve que les récentes représailles ne visent pas à assurer la sécurité mais constituent une exploitation politique des attentats permettant à Netanyahu d’imposer ses vues sur les accords (de paix), a-t-il conclu.
La double attaque suicide à la bombe qui a fait 15 morts, dont les deux auteurs et 150 blessés le 30 juillet à Jérusalem «n’était pas un événement isolé», a averti le groupe Ezzedine al-Kassam dans un communiqué.
«Une série d’opérations-suicide va se poursuivre au moment approprié, afin de frapper durement les sionistes», affirme le texte d’une page distribué dans les territoires.
«Le délai que nous avions accordé à Israël était suffisant pour qu’il modifie sa politique et accepte nos justes revendications. Nous ne donnerons pas à Israël une seconde chance», poursuit le document.
Un premier tract signé d’Ezzedine al-Kassam avait revendiqué l’attentat du marché de Jérusalem le 30 juillet, donnant à Israël jusqu’à dimanche dernier pour libérer des dirigeants islamistes détenus, faute de quoi de nouvelles attaques seraient commises.
L’authenticité de ce premier tract avait été contestée par un haut responsable du Hamas à Gaza, M. Abdelaziz Rantissi.
Les services de sécurité israéliens se sont néanmoins déclarés persuadés que le Hamas était bien derrière l’attentat de Jérusalem, même si les deux kamikazes n’ont pas encore pu être identifiés.
«Nous suggérons à Israël de préparer les hôpitaux pour accueillir les nouveaux hôtes qui seront saisis de panique devant nos attaques», affirme le nouveau communiqué.
Le Hamas met aussi en garde Israël contre la mise à exécution de ses menaces d’envoyer des commandos dans les zones autonomes pour arrêter les responsables intégristes.
«Toute tentative des agents israéliens d’arrêter ou de tuer nos héros dans les régions autonomes susciterait des conséquences extrêmement dangereuses et une riposte très douloureuse», affirme le texte.
Le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) conduit l’opposition au président palestinien Yasser Arafat dans les territoires et prône la poursuite de la lutte armée contre Israël. C’est le Hamas qui a revendiqué la majorité des attentats perpétrés en Israël depuis le début de l’autonomie palestinienne en 1994.
Les forces de sécurité israéliennes sont placées en état d’alerte maximale depuis l’attaque du marché de Jérusalem, dans la crainte de nouveaux attentats. Elles ont également arrêté 156 intégristes présumés dans les zones qu’elles contrôlent en Cisjordanie.
Les signataires du premier tract avaient notamment réclamé la libération de cheikh Ahmed Yassine, le guide spirituel du Hamas, détenu par Israël depuis 1988, de cheikh Abdelkarim Obeid, un responsable du Hezbollah, enlevé en 1989 par Israël au Liban, ainsi que d’autres responsables islamistes.
Ce premier tract avait présenté l’attentat de Jérusalem comme une riposte à des affiches placardées fin juin par une extrémiste israélienne à Hébron en Cisjordanie et assimilant le prophète Mahomet à un porc.
Explosifs utilisés
par le Hezbollah
A ce propos, un conseiller du président palestinien a accusé hier le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de mentir en accusant les Palestiniens d’avoir commis le double attentat-suicide.
«Selon des sources internationales crédibles, les auteurs de cette attaque sont venus de l’étranger», a assuré Tayeb Abdelrahim qui n’a pas souhaité donner plus de précisions.
«L’Autorité palestinienne a rempli son devoir en empêchant de nouveaux actes de violence... Il y a eu cinq rencontres sur des questions de sécurité à un haut niveau (avec Israël) depuis l’attentat. Netanyahu ment lorsqu’il affirme que nous ne faisons rien contre la violence», a poursuivi M. Abdelrahim.
M. Abdelrahim a ajouté que les deux kamikazes qui ont tué 13 Israéliens au marché de Jérusalem «ont utilisé des explosifs très sophistiqués introuvables dans les territoires sous contrôle palestinien».
Les enquêteurs israéliens sont parvenus à la conclusion que ces explosifs étaient du même type que ceux utilisés par les combattants du Hezbollah au Liban, selon M. Abdelrahim.
«Cela prouve que les récentes représailles ne visent pas à assurer la sécurité mais constituent une exploitation politique des attentats permettant à Netanyahu d’imposer ses vues sur les accords (de paix), a-t-il conclu.
La branche militaire du mouvement intégriste palestinien Hamas a menacé hier de perpétrer de nouveaux attentats à la bombe contre Israël, qui a refusé de relâcher des dirigeants islamistes emprisonnés.La double attaque suicide à la bombe qui a fait 15 morts, dont les deux auteurs et 150 blessés le 30 juillet à Jérusalem «n’était pas un événement isolé», a averti le...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban