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Actualités - DISCOURS

Pose de la première pierre pour la reconstruction d'une église à Bhamdoun Hariri promet le retour des déplacés "dans les plus brefs délais"

Le chef du gouvernement Rafic Hariri a affirmé hier que son gouvernement allait pouvoir désormais hâter le processus de retour des populations déplacées «dans les plus brefs délais».
M. Hariri s’exprimait au cours d’une cérémonie à l’hôtel Lamartine, à Bhamdoun, à la suite de la pose de la première pierre pour la reconstruction de l’église du Sauveur, détruite durant la guerre.
La cérémonie s’est déroulée en présence du métropolite grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr, qui avait, auparavant, célébré une messe à cette occasion.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Environnement et député d’Aley Akram Chehayeb, des députés Nabil Boustany, Antoine Hitti, Abdo Bejjani, Antoine Andraos, Pierre Daccache et Mohammad Youssef Beydoun, et de représentants des ministres Talal Arslane et Jean Obeid et du commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud.
«Le retour des populations déplacées est votre droit. Notre devoir est de le faciliter», a dit M. Hariri. Selon lui, «la pose de la première pierre de l’église du Sauveur est un pas de plus sur la voie de la paix civile au Liban, une voie que nous avons tous choisi de suivre».
«La guerre est derrière nous. Notre mission aujourd’hui est de construire ce pays main dans la main». Rappelant l’importance touristique du Bhamdoun d’avant-guerre, il a promis que cette localité et sa région «connaîtra un avenir encore meilleur qu’auparavant».
«Nous ferons ce que nous pourrons pour assurer le retour des populations déplacées, non seulement à cette région, mais dans toute la montagne, et pour ce qui est des possibilités financières, je crois que lorsque les objectifs sont nobles, cela devient possible. Assurer les sommes nécessaires est en effet possible», a-t-il affirmé.
«Si, jusqu’ici, ce retour a été retardé, si les sommes attendues ne sont pas parvenues, c’est pour de nombreuses raisons qui, nous le croyons, n’existent plus aujourd’hui. Désormais, il nous est possible de hâter ce processus, et dans les plus brefs délais», a-t-il assuré.
Mgr Khodr, pour sa part, avait auparavant mis l’accent sur la nécessité de tenir compte de la reconstruction de l’infrastructure des localités détruites dans la montagne.
«Je suis au courant des difficultés psychologiques et conjoncturelles qui retardent le retour des populations déplacées, mais je ne comprends pas comment on pourrait restaurer notre vie nationale sans qu’au préalable on n’ait rétabli l’entente sincère dans la montagne», a-t-il dit par ailleurs.
Le chef du gouvernement Rafic Hariri a affirmé hier que son gouvernement allait pouvoir désormais hâter le processus de retour des populations déplacées «dans les plus brefs délais».M. Hariri s’exprimait au cours d’une cérémonie à l’hôtel Lamartine, à Bhamdoun, à la suite de la pose de la première pierre pour la reconstruction de l’église du Sauveur, détruite...