Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth Adnan Kassar (CCIB) a estimé que cette «initiative positive» des Etats-Unis traduisait «un plus grand rapprochement américain à l’égard du Liban» et illustrait «la conviction chez les Américains et dans le monde entier de l’amélioration de la situation au Liban sur les plans politique, économique et de la sécurité».
Selon M. Kassar, cette décision «relève le moral des Libanais dans la poursuite de la grande entreprise de reconstruction» du pays.
Le vice-président de la CCIB Mohammad Lamaa a souligné pour sa part que la décision américaine comportait «d’importantes implications économiques» que le Liban «aura l’occasion de ressentir dans un avenir proche». Il a également estimé qu’elle allait permettre un «renforcement des relations libano-américaines sur tous les plans».
Le président de l’Association des commerçants de Beyrouth Nadim Assi a, de son côté, qualifié de «sage» la décision de Washington et estimé qu’elle servait à la fois les intérêts du Liban et des Etats-Unis.
Selon M. Assi, cette mesure devrait toutefois être suivie par d’autres initiatives, telles que la reprise des vols aériens entre les deux pays.
Il a estimé que la levée des restrictions «influe de façon positive sur la situation économique générale du pays» et appelé le secteur privé libanais à «préparer le terrain et créer le climat propice pour accueillir les investisseurs américains».
Pour le président de l’Association des industriels de Beyrouth Mohammad Sinno, la décision américaine «ouvre une nouvelle page dans les relations» entre le Liban et les Etats-Unis. «C’est un pas positif vers le développement des relations diverses entre les deux pays amis».
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