La fête de l’armée a été une occasion pour le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, d’évoquer les dossiers brûlants et de lancer des messages dans toutes les directions, en incitant responsables et citoyens, hommes politiques et militaires, à œuvrer chacun dans son domaine, dans le respect des lois et dans l’intérêt supérieur du pays (VOIR PAGE 4).
Dans un discours prononcé hier lors de la cérémonie organisée à Fayadieh à l’occasion du 52e anniversaire de l’armée, le chef de l’Etat a appelé l’armée à ne pas se mêler de politique. Devant le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, et les centaines de soldats qui ont participé au défilé symbolique, M. Hraoui a déclaré que plus l’institution s’éloigne des politiciens, plus elle se rapproche de la patrie.
Le président Hraoui est aussi revenu à la charge au sujet des questions qui ont suscité un débat national ces derniers mois. Il a notamment invité les Libanais à «trancher pour pouvoir élaborer les lois sur la décentralisation administrative, les élections municipales et parlementaires». Il a laissé entendre qu’il n’avait pas abandonné son projet d’amendement de la loi sur l’état civil dans un sens autorisant le mariage civil au Liban «de manière à aboutir à l’Etat séculier».
Il a aussi préconisé la modernisation de l’administration publique, déclarant qu’il refusait une «administration qui tyrannise la population».
M. Hraoui a longuement insisté sur la nécessité d’améliorer la perception des impôts et a demandé aux responsables de donner l’exemple dans ce domaine. Il a aussi vivement critiqué le gaspillage des deniers publics.
Le contenu du discours du président Hraoui et plus particulièrement ce dernier point ont été évoqués lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui s’est rendu au palais de Baabda avant la cérémonie de Fayadieh.
La discussion qui s’est poursuivie pendant trois heures a essentiellement porté sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire en limitant les dépenses et le gaspillage. Dans ce cadre, MM. Hraoui et Hariri sont convenus de poursuivre les rencontres avec les ministres et les administrations concernés pour les inciter à améliorer la perception et à «traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité en étendant la perception à toutes les régions».
Dans un discours prononcé hier lors de la cérémonie organisée à Fayadieh à l’occasion du 52e anniversaire de l’armée, le chef de l’Etat a appelé l’armée à ne pas se mêler de politique. Devant le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, et les centaines de soldats qui ont participé au défilé symbolique, M. Hraoui a déclaré que plus l’institution s’éloigne des politiciens, plus elle se rapproche de la patrie.
Le président Hraoui est aussi revenu à la charge au sujet des questions qui ont suscité un débat national ces derniers mois. Il a notamment invité les Libanais à «trancher pour pouvoir élaborer les lois sur la décentralisation administrative, les élections municipales et parlementaires». Il a laissé entendre qu’il n’avait pas abandonné son projet d’amendement de la loi sur l’état civil dans un sens autorisant le mariage civil au Liban «de manière à aboutir à l’Etat séculier».
Il a aussi préconisé la modernisation de l’administration publique, déclarant qu’il refusait une «administration qui tyrannise la population».
M. Hraoui a longuement insisté sur la nécessité d’améliorer la perception des impôts et a demandé aux responsables de donner l’exemple dans ce domaine. Il a aussi vivement critiqué le gaspillage des deniers publics.
Le contenu du discours du président Hraoui et plus particulièrement ce dernier point ont été évoqués lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui s’est rendu au palais de Baabda avant la cérémonie de Fayadieh.
La discussion qui s’est poursuivie pendant trois heures a essentiellement porté sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire en limitant les dépenses et le gaspillage. Dans ce cadre, MM. Hraoui et Hariri sont convenus de poursuivre les rencontres avec les ministres et les administrations concernés pour les inciter à améliorer la perception et à «traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité en étendant la perception à toutes les régions».
La fête de l’armée a été une occasion pour le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, d’évoquer les dossiers brûlants et de lancer des messages dans toutes les directions, en incitant responsables et citoyens, hommes politiques et militaires, à œuvrer chacun dans son domaine, dans le respect des lois et dans l’intérêt supérieur du pays (VOIR PAGE 4).Dans un discours...
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