Prenant la parole à l’issue de l’entretien, Mgr Capucci a déclaré: «Il était naturel que je rende visite à cheikh Chamseddine qui est un ami et un frère. Nous avons passé en revue les questions intéressant notre nation arabe qui vit actuellement des jours difficiles, dangereux et tragiques et qui est de plus divisée».
Dénonçant «l’absence de réactions arabes», devant la poursuite des constructions de colonies juives dans les territoires occupés, Mgr Capucci a dit: «Nous avons bien évidemment évoqué aussi ce qui s’est produit hier (mercredi) à Jérusalem et nous avons dénoncé la violence car la violence n’engendre que la violence». «Il reste que la tragédie de Jérusalem que nous condamnons est le résultat de l’entêtement israélien et du refus de M. Netanyahu de reconnaître les lois et les chartes internationales, les principes de la conférence de Madrid et les résolutions 338 et 242 du Conseil de Sécurité».
«Israël doit choisir entre l’occupation ou la paix. Il ne peut profiter des deux en même temps», a conclu Mgr Capucci.
Sur un autre plan, le président du CSC a également reçu hier une délégation des habitants de Maroun el-Ras venus lui exposer la situation de leur village encerclé par les forces israéliennes et lui demander d’intervenir auprès des instances internationales.
A cette occasion, cheikh Chamseddine devait souligner la nécessité d’«accorder l’importance et l’intérêt qu’ils méritent aux habitants de la bande frontalière qui sont les véritables résistants à l’occupation.
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