Cette décision, qui avait réglé la question de l’information religieuse, prévoit que Radio-Liban mettra une fréquence FM appelée «Voix de la charité, émettant de Radio-Liban» à la disposition des communautés chrétiennes, et une autre fréquence intitulée «Au cœur de l’islam, émettant de Radio-Liban», à la disposition des communautés religieuses musulmanes.
Le P. Nakhoul a affirmé que l’existence de plusieurs radios religieuses musulmanes amènerait les Eglises particulière, à réclamer pour elles, au nom de l’égalité de droit comme au nom de l’égalité numérique, le même nombre de radios que celui qui serait accordé aux communautés musulmanes.
Et le directeur de la «Voix de la charité» de préciser que dans un esprit de respect pour l’autorité responsable, les Eglises particulières se sont conformées à la décision ministérielle, acceptant «à contrecœur» la fermeture de «Radio-Alleluia». Deux autres radios chrétiennes, dont le montage technique avait été achevé, ont également dû renoncer à émettre: la «Voix de l’espérance» dans la Békaa, et la radio «Flamme d’amour» au Liban-Nord, a-t-il précisé.
Le P. Nakhoul a donc pressé les chefs religieux musulmans de «dissocier la religion des divisions politiques confessionnelles», et de se faire «les témoins de l’unité de la foi et de l’amour».
Dans le même ordre d’idée, le président du Conseil, M. Rafic Hariri, serait favorable à l’octroi d’une licence d’exploitation à la station de télévision «VAN», émettant en langue arménienne, en cours d’exploitation, selon M. Khatchig Babikian. L’ancien ministre s’exprimait après avoir été reçu en audience par M. Hariri, en compagnie de plusieurs députés arméniens. M. Babikian a ajouté que M. Hariri a «promis de régler cette question dès que possible».
Pour sa part, le comité de suivi de l’audiovisuel ne baisse pas les bras. Une délégation représentant le comité, conduite par M. Simon el-Khazen, a rendu visite au chef du Conseil supérieur chiite, l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine. Selon M. Khazen, ce dernier refuse de considérer que le dossier de l’audiovisuel est clos et pense que les stations qui fonctionnent déjà devraient pouvoir obtenir une licence si elles se conforment au cahier des charges.
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