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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Balamand : clôture de l'université d'été sur la formation technologique (photos)

Première d’une série qui aura lieu tous les ans dans un pays du Proche-Orient, l’université d’été ouverte le 7 juillet à Balamand sur le thème «Contrôle et instrumentation» a clôturé hier ses sessions. Organisé par des universitaires français de Cachan, du CNAM de Paris et de l’ESIEE Noisy-le-Grand, ce cycle a permis à des enseignants provenant d’horizons différents comme la Syrie, la Jordanie, la Palestine et le Liban de compléter leurs connaissances mais aussi d’échanger des expériences professionnelles et pédagogiques. Six cents kilos de matériel, cartes et outils utilisés dans les pays développés ont été acheminés vers le Liban et présentés dans des travaux pratiques...
Le sujet retenu pour cette première université d’été, «Contrôle et instrumentation», a été choisi pour son implication dans la plupart des disciplines technologiques susceptibles de transfert, à court terme, vers les industries locales (génie électrique, génie mécanique, chimique, automatisme, production, textile…). Il a été organisé autour de quatre thèmes répartis chacun sur 90 heures de conférences:
— Automatismes séquentiels.
— Contrôle temps réel par microprocesseur.
— Instrumentation et communication.
— Conception des automatismes électroniques.
D’après un questionnaire d’évaluation remis aux professeurs participants, le bilan de cette rencontre est positif. M. Elias Khalil (IUT de Cachan — Université Paris XI) indique que «l’action basée sur la formation des formateurs et sur la collaboration pédagogique a montré la faisabilité et l’intérêt de ce projet. Les conditions étaient très favorables à une coopération entre les différents universités et instituts de la région».
M. Jean Deprez, professeur à Cachan, dit: «Ces cours d’été correspondent à la mise en place des filières technologiques qui permettront de former des techniciens susceptibles d’implanter et de maintenir ces techniques. On a bien sûr été obligé de focaliser sur certains points. Ainsi les thèmes choisis sont, d’une part, ceux qu’on enseigne en France et, d’autre part, ceux que les enseignants participants pourront développer, à court terme, dans leur université respective. Par ailleurs, on a essayé de doser de manière équitable l’aspect théorique et l’aspect pratique, le but principal de cette université étant d’introduire les nouvelles technologies. Donc tout le théorique s’appuyait sur le matériel», ajoute-t-il.
M. Fouad Bedran, CNAM de Paris, insiste sur le développement des relations entre les enseignants universitaires de la région et ceux du Liban et la création d’une structure permanente d’école d’été technologique que les Syriens se proposent d’accueillir durant l’été 98 et les Jordaniens en 1999.
Hanna Bullata, professeur à l’université de Bir Zeit, en Palestine, et Fadi Ahoual, professeur à l’université al-Qods, disent: «Le produit scientifique était très bien. Nous allons nous en servir à plein dans l’enseignement que nous donnons et qui est la formation technologique universitaire».
Mohammed al-Abbini, de l’université des Sciences et technologies de Jordanie, met l’accent sur «une manifestation scientifique qui a permis de regrouper certains pays arabes dans un cadre technique leur permettant de découvrir les méthodes d’enseignement dispensées en France. Cela nous a permis aussi de combiner directement la théorie à la pratique…».
Fadi Khalil de l’Université libanaise qui souligne le manque de matériel au Liban, retient de cette session «la découverte d’un matériel performant qui permet d’appliquer concrètement la théorie. Nous avons tiré un très grand profit».
La Syrien Mohammed Chahine (Institut supérieur des sciences appliquées et de technologie, Damas) fait remarquer que «l’université d’été a permis de jeter des ponts de coopération entre la France et les pays arabes et a permis un transfert de connaissances pédagogiques et technologiques importantes».
Soulignons enfin que cette mission a été financée par les fonds des universités françaises dont les professeurs sont intervenus à titre bénévole.

May MAKAREM
Première d’une série qui aura lieu tous les ans dans un pays du Proche-Orient, l’université d’été ouverte le 7 juillet à Balamand sur le thème «Contrôle et instrumentation» a clôturé hier ses sessions. Organisé par des universitaires français de Cachan, du CNAM de Paris et de l’ESIEE Noisy-le-Grand, ce cycle a permis à des enseignants provenant d’horizons...