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Actualités - CHRONOLOGIE

Semaine économique à l'heure américaine

Une batterie d’indicateurs importants sont attendus cette semaine qui, sauf imprévu, ne devraient pas altérer l’euphorie des marchés (VOIR AUSSI PAGE 11).
L’indice du coût de la main-d’œuvre mardi, le PIB jeudi et les créations d’emplois le lendemain sont les principales statistiques au programme. Toutes devraient confirmer une croissance vigoureuse sans risque de reprise de l’inflation et «l’éventualité d’une surprise est très faible», note Neil Mackinnon (Citibank).
Pour les coûts de main-d’œuvre au deuxième trimestre, les économistes attendent une hausse légère de 0,8% après 0,6% au trimestre précédent. Un chiffre plus élevé, qui témoignerait d’un sursaut de l’inflation aux dépens de la croissance de la productivité, serait mal accueilli.
La confirmation d’une croissance non inflationniste devrait pousser le dollar au-delà de la barre de 1,84 mark. «La semaine qui commence sera cruciale sur ce point. Faut-il ou non prendre au sérieux la menace d’une intervention de la Bundesbank?», commente Stephen Hannah (IBJ International). Si le dollar passe 1,8430, il pourra s’installer dans la fourchette de 1,85 — 1,90 mark, ajoute-t-il.

Otmar Issing, principal économiste de la banque centrale allemande, prône un mark stable. Son collègue Reimut Jochimsen a dit que la banque surveillerait le mark ces prochaines semaines, alors qu’elle est théoriquement en vacances.
«Mais tout le monde sait que la Bundesbank ne croit pas vraiment à l’efficacité des interventions. Et si elle fait quelque chose, ce ne sera qu’un geste symbolique», estime Stephen King (HSBC James Capel).
Les chiffres du PIB au deuxième trimestre ne devraient effrayer personne. En revanche les ventes de maisons neuves devraient témoigner d’un marché immobilier dynamique grâce à la baisse des taux hypothécaires.
Restent donc les chiffres de l’emploi en juillet vendredi. Là aussi aucune surprise n’est attendue et environ 200.000 créations d’emplois, contre 217.000 en juin. «Cela devrait rassurer la Fed et montrer que la décélération de la croissance au deuxième trimestre déborde sur le troisième», poursuit Stephen King.
Le salaire horaire sera étudié de près. Les analystes attendent une croissance annuelle de 3,0%, soit 0,2% sur le mois. Un chiffre entre six et sept pour cent inquiéterait.
La France publiera ses chiffres du chômage jeudi et la Grande-Bretagne ceux du crédit à la consommation en juin, probablement encore en forte hausse. (Reuter)
Une batterie d’indicateurs importants sont attendus cette semaine qui, sauf imprévu, ne devraient pas altérer l’euphorie des marchés (VOIR AUSSI PAGE 11).L’indice du coût de la main-d’œuvre mardi, le PIB jeudi et les créations d’emplois le lendemain sont les principales statistiques au programme. Toutes devraient confirmer une croissance vigoureuse sans risque de...