1. Le volet juridique et syndical:
— L’attachement à la légalité syndicale sous la présidence de M. Elias Abou-Rizk, qui émane de la volonté du conseil exécutif en dehors de toute intervention de l’Etat.
— L’attachement à l’établissement de l’Etat de droit et des institutions, ainsi qu’aux dispositions constitutionnelles qui garantissent les droits de l’homme et les libertés publiques.
— La condamnation de l’intervention de l’Etat dans les affaires du mouvement syndical.
— L’invitation à entériner et exécuter les convention internationales et arabes du travail garantissant les libertés (...).
— L’amendement du Code du travail après concertations avec la CGTL.
— L’établissement d’une nouvelle structure syndicale (...).
— La condamnation des poursuites engagées contre la CGTL et ses dirigeants en raison de leur défense des libertés syndicales.
— L’abrogation de la décision interdisant les manifestations.
— La protection des droits et libertés syndicaux de la femme (...).
— La réactivation du programme de protection de l’environnement, en général, et de celui du travail, en particulier.
— La réactivation des tribunaux du travail (...).
2. Le volet socio-économique:
— Le réajustement des politiques économique, sociale et financière dans un sens conforme aux revendications de la CGTL (concernant le réajustement des salaires, l’enseignement, le transport, le logement, l’hospitalisation, le régime fiscal, etc.).
— La reconsidération du programme de la reconstruction de manière à donner la priorité au volet humain et social.
— La politique suivie par le gouvernement dans le but d’attirer les capitaux ne doit pas être basée uniquement sur des éléments fiscaux alléchants, au détriment de l’équité et de la bonne gestion administrative, mais sur une conception de l’Etat qui privilégie la non-immixion dans les affaires de la magistrature et la protection de la stabilité sociale qui demeure menacée...
— La réactivation du dialogue entre les partenaires de la production et l’accélération de la création du Conseil économique et social.
— La réforme et la réactivation des organismes de protection sociale, notamment la Caisse nationale de sécurité sociale et la mutuelle des fonctionnaires.
— La protection de la main-d’œuvre libanaise et le contrôle du travail des ouvriers étrangers.
3. La lutte syndicale:
— Le maintien de la lutte, sur une vaste échelle et par tous les moyens légaux et démocratiques, pour la défense des droits et libertés syndicaux.
— L’organisation de conférences dans les différentes régions, ainsi que dans la capitale.
— L’intensification des sessions d’entraînement de cadres syndicaux.
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