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Actualités - CHRONOLOGIE

Les monceaux de détritus grossissent dans la Banlieue-sud

«Sukleen ne pourra reprendre le ramassage des ordures que lorsque nous lui désignerons un nouveau centre de tri», confirme le CDR

Cinq jours après la fermeture de la décharge publique de Bourj Hammoud, le problème de l’amoncellement des ordures ménagères dans la banlieue- sud reste entier: Sukleen ne peut pas ramasser les détritus tant que le site où ils doivent être triés n’a pas été trouvé et les responsables administratifs en sont toujours à chercher, en collaboration avec le Conseil de développement et de reconstruction, un lieu où les déchets seront rassemblés et triés.
Hier, le CDR a publié un communiqué dans lequel il a complété les précisions de Sukleen sur son incapacité à ramasser les ordures qui empoisonnent littéralement la banlieue sud et sud-est de Beyrouth. Il a ainsi rappelé qu’il est en charge du traitement des ordures ménagères partout au Liban en collaboration avec les deux ministères de l’Environnement et des Affaires rurales et municipales.
Après avoir relevé qu’en vertu de son contrat avec le CDR, Sukleen est obligée de ramasser et de transférer les ordures aux centres de traitement que lui désigne toutefois ce Conseil, le communiqué a rappelé que jusqu’à quelques semaines, il existait deux établissements pour le traitement des déchets et non pas un: celui de la Quarantaine d’une capacité de 1100 tonnes par jour (la quantité d’ordures que produit le Grand-Beyrouth) et celui de Amroussieh d’une capacité de 600 tonnes quotidiennes (la quantité de détritus que produit la banlieue sud et sud-est de Beyrouth). Le CDR a aussi rappelé qu’après le triage des déchets de la banlieue à Amroussieh, les matières organiques étaient envoyées à l’usine de la Quarantaine où elles étaient compostées, le reste était soit détruit dans l’incinérateur, soit compressé et emballé.
Or, a ajouté le communiqué, depuis la destruction de l’usine de Amroussieh et après l’opposition (des habitants de la banlieue) à l’installation d’un nouveau centre de tri dans leur région, tout ce processus s’est arrêté, d’où le problème qui se pose aujourd’hui. Selon le CDR, Sukleen ne pourra reprendre sa tâche que lorsqu’il lui désignera un nouveau centre de tri. «Le Conseil de développement et de reconstruction assure la population qu’il assume ses responsabilités entières dans ce domaine et œuvre en parfaite collaboration avec les ministères concernés, et notamment avec le ministre de l’Environnement, les municipalités et les forces actives, pour trouver un nouveau lieu où les déchets seront traités d’une manière scientifique et saine. Il espère que la population comprendra ces données et lui promet de résoudre ce problème écologique aussitôt qu’un nouveau centre de tri sera trouvé», a conclu le communiqué.
«Sukleen ne pourra reprendre le ramassage des ordures que lorsque nous lui désignerons un nouveau centre de tri», confirme le CDRCinq jours après la fermeture de la décharge publique de Bourj Hammoud, le problème de l’amoncellement des ordures ménagères dans la banlieue- sud reste entier: Sukleen ne peut pas ramasser les détritus tant que le site où ils doivent être triés...