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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Ouverture ce matin d'un séminaire sur les libertés syndicales organisé par la CGTL opposante Zoghbi porte une nouvelle plainte, pour persévérance dans l'usurpation de titre, contre Abou Rizk

Ce matin, à l’hôtel Commodore, s’ouvre un séminaire de trois jours sur les libertés syndicales organisé par la CGTL opposante. Sous le parrainage du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli — qui doit d’ailleurs prononcer le discours d’ouverture — M. Elias Abou Rizk et les membres du bureau exécutif de la centrale qu’il préside tiendront plusieurs séances de travail consacrées à l’action syndicale, aux ingérences de l’Etat et à la nécessité de préserver à travers des textes de loi précis les libertés syndicales.
A travers ce séminaire — qui doit clôturer ses travaux jeudi — M. Abou Rizk lance un nouveau défi aux autorités qui, après avoir refusé de reconnaître sa légitimité, ont favorisé l’engagement de poursuites pénales contre lui. D’ailleurs, la semaine dernière, le juge d’instruction M. Saïd Mirza a publié son acte d’accusation dans l’affaire d’atteinte au prestige de l’Etat, requérant contre M. Abou Rizk et Nehmé la peine de six mois de prison au moins.
M. Abou Rizk est aussi poursuivi pour usurpation de titre et de fonction, mais dans cette affaire, l’acte d’accusation n’a pas encore été publié. Pourtant hier, l’avocat du chef de la centrale loyaliste, Me Camille Fenianos, a déposé une nouvelle plainte pour persistance dans l’usurpation de titre et de fonction contre M. Abou Rizk, qui selon son client, M. Ghanim Zoghbi, n’est nullement habilité à organiser un séminaire sur les libertés syndicales, ni surtout à se présenter comme le chef de la CGTL. C’est dire que le conflit entre les deux CGTL est de nouveau à l’ordre du jour, alors que le patronat et le gouvernement discutent des moyens d’améliorer la production, de lutter contre la politique d’endettement et de réduire les déficits budgétaires. Minés par leurs luttes intestines, les travailleurs sont donc les oubliés du séminaire économique organisé par le président Hariri. Et il a fallu que la CGTL de M. Zoghbi proteste énergiquement pour que le président du conseil décide de la convier à un nouveau séminaire consacré aux syndicats.
Par ailleurs, comme le représentant du Bureau international du Travail, M. Walid Hamdane, participe au séminaire organisé par M. Abou Rizk et prononcera même un discours au nom du BIT, le vice-président de la centrale présidée par M. Zoghbi, M. Walid Joueydi, a déclaré que la centrale dite loyaliste boycottera désormais le bureau de cette instance internationale au Liban, jugé «trop partial». Dans une lettre adressée aux responsables du BIT, M. Joueydi dénonce vivement le comportement des représentants de cette instance à Beyrouth et leur parti pris dans le conflit syndical.
Ce matin, à l’hôtel Commodore, s’ouvre un séminaire de trois jours sur les libertés syndicales organisé par la CGTL opposante. Sous le parrainage du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli — qui doit d’ailleurs prononcer le discours d’ouverture — M. Elias Abou Rizk et les membres du bureau exécutif de la centrale qu’il préside tiendront plusieurs séances de...