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Actualités - REPORTAGE

Les expositions de la semaine


Exposition permanente des œuvres de Mohammed el-Kaïssi à la galerie Apostrophe, rue Mar Elias, face Centre Makassed.
Le peintre, qui a reçu récemment l’Ordre du Cèdre, est le chantre du Liban d’antan qu’on retrouve dans soixante-quinze toiles (aquarelles, pastels et huiles) réunies sous le titre de «Liban espace et lumière». Au fil des tableaux qui ornent les cimaises, on voyage du Nord au Sud, on passe des anciennes demeures cossues de la capitale aux maisons villageoises en pierre de taille. On découvre des visages burinés de vieillards en tarbouche ou en keffieh, des portraits de femmes au foulard, des paysages de montagne au printemps, des vues de ports de pêche ainsi que des natures mortes à l’orientale (des variations autour de la «chaffé», de la cafetière en cuivre, du «bsat», et des fruits libanais: raisins et pommes...).
Luminosité et légèreté des touches de pinceau, harmonie et sérénité des compositions constituent les traits dominants des œuvres de ce peintre rêveur et nostalgique.

Vernissage demain vendredi à 17h de l’exposition «Les Artistes sur l’herbe», à la villa Ayoub, Dahr el-Sawan.
Vingt et un artistes présentent dans les jardins de la villa leurs créations de l’année. La peinture sur porcelaine se taille la part du lion. C’est ce support qu’utilisent en effet Jacqueline Ayoub, Dalal Bakhos, Colette Khalil, Joyce Khoury-Hélou, Anne-Marie Sacy, Simone Saikaly et May Sehnaoui.
Côté «récupération» et transformation de meubles, Chadia Najjar, Roula Bazerji, Nadine Abou et Aurore Selwan créent, à partir d’objets divers, du mobilier d’intérieur ou de jardin (table réalisée avec une ancienne machine à coudre, brouette reconvertie en table roulante...) ainsi que des bibelots comme des «namlyiés» (garde-manger orientaux) miniatures...
Il y a également les peintures sur soie (foulards et paravents) de Zita Alford. Les tableaux de Gabylou Azar et de Rana Rawda. Les nappes brodées main de Nada Chéhab. Les bibelots cuisines miniatures conçus et travaillés main par Frida Debbané. Les poteries de Samar Mougharbel. Les personnages en papier mâché de Nevine Mattar. Les calligraphies de Nada Maalouf. Les robes artisanales et sacs assortis de Sana Tawil. Et, enfin le coin plantes exotiques de Peter Hollman.
Par ailleurs, Sami Toubia expose à l’intérieur, une partie de sa gigantesque collection de cartes postales anciennes. Quelque 600 pièces qui retracent l’évolution du paysage libanais.
Pour couronner le tout, l’hôtesse, Raymonde Ayoub, a voulu donner à cette manifestation un caractère de fête foraine. Trois liseurs de marc de café, tarots et eau, un portraitiste-caricaturiste et une calligraphe officieront sur place tout au long des trois jours de l’exposition. Le vendredi 11 pour le coup d’envoi, soirée avec chanteur. Et c’est par une conférence-diapos de Samir Tabet sur les «Portraits du Fayoum» que se clôtureront — le dimanche 13 juillet à 19h — ces journées artistico-champêtres.

La galerie Zaman rue Sadate accroche, jusqu’au 31 juillet, des vues équestres. Une quarantaine d’huiles de Sirouan Baran et Jassem Abdel-Sater et quelques gravures anciennes du XIXe dont un très beau «Cheval» de Prisse (Prisse d’Avène), un graveur français du siècle dernier.
Dans des camaïeux de tons bruns et ocres, Sirouan Baran représente — à traits nerveux — des chevaux fougueux, surgissant du désert en soulevant des nuages de poussière. Tandis que Jassem Abdel-Sater, les peint dans un environnement oriental: près d’un campement au désert, montés par des cavaliers arabes, avec des selles richement harnachées de tissu damasquiné...
Les gravures et lithographies offrent des variations sur le cheval arabe. Et quelques images de champ de courses à la belle époque...
Exposition permanente des œuvres de Mohammed el-Kaïssi à la galerie Apostrophe, rue Mar Elias, face Centre Makassed.Le peintre, qui a reçu récemment l’Ordre du Cèdre, est le chantre du Liban d’antan qu’on retrouve dans soixante-quinze toiles (aquarelles, pastels et huiles) réunies sous le titre de «Liban espace et lumière». Au fil des tableaux qui ornent les cimaises,...