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Actualités - CHRONOLOGIE

Plus de 60 personnes massacrées par les islamistes algériens durant les festivités pour l'Indépendance

Les festivités de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet, ont été marquées par le massacre d’au moins 61 personnes, imputé aux islamistes armés, a révélé ces derniers jours la presse d’Alger. Ces derniers massacres portent à plus de 260 le nombre des personnes tuées, depuis les élections législatives du 5 juin, qui s’étaient déroulées dans le calme.
Ces massacres, jamais revendiqués mais imputés aux groupes islamistes armés par certains organes de presse, n’ont pas été infirmés ou confirmés par les services de sécurité. Le plus important s’est déroulé le 16 juin dans le hameau de Dairet Lebguar, près de M’sila (300 km au sud-est d’Alger) où une cinquantaine de personnes ont été égorgées.
Certains villages auraient reçu des menaces de mort des groupes armés s’ils participaient aux législatives. C’est le cas du petit hameau de Djouaza, près de Tissemsilt (300 km au sud-ouest d’Alger) où quinze habitants ont été égorgés le 16 juin dernier, selon le quotidien el-Khabar.
Durant les festivités du 5 juillet, 48 villageois ont été massacrés par des groupes armés dans la région de Médéa (sud d’Alger), a révélé hier le quotidien el-Watan, alors que trois jeunes supporters de l’USM Alger, vainqueur samedi de la coupe d’Algérie, étaient égorgés dans la nuit de samedi à dimanche sur les hauteurs d’Alger, selon d’autres journaux.
Quatre personnes avaient été assassinées à Aïn Soltane, près de Saïda (350 km au sud-ouest d’Alger) et avaient été enterrées samedi, selon le quotidien Le Soir d’Algérie.
Mercredi soir, à Larbâa (20 km au sud d’Alger), quatre personnes d’une même famille — le père, le fils aîné et deux grands parents — avaient été égorgées par un groupe armé qui a enlevé six sœurs de 13 à 28 ans, selon el-Watan.
En outre, un couple a été égorgé dans la nuit de jeudi à vendredi par un groupe armé qui a envahi le village déshérité d’Ouled Sidi Henni, dans le département de Mascara (ouest d’Alger), selon Le Matin.
Dans la soirée de samedi, des jeunes supporters qui fêtaient la victoire de leur club, l’USM Alger, en défilant à bord de trois véhicules, ont été arrêtés à un faux barrage dressé par une vingtaine d’islamistes armés à Frais Vallon, sur les hauteurs d’Alger, a précisé le quotidien Liberté.
Le fourgon qui ouvrait le cortège, et dans lequel se trouvaient une dizaine de jeunes, a été stoppé au faux barrage, tandis que les deux autres voitures réussissaient à rebrousser chemin. Trois adolescents, Toufik, Rédouane et Khaled, ont été ligotés avec les emblèmes du club qu’ils arboraient et égorgés devant leurs camarades, a précisé Liberté.
Les autres jeunes supporters ont été ligotés à leur tour et «fouettés même sur les parties intimes de leur corps», selon le journal qui a ajouté qu’«ils n’ont dû leur salut qu’à la retraite des terroristes» alertés par des bruits suspects.
Dans la région de Médéa, dix-huit habitants du village d’Ouzera, dont un bébé de trois mois, ont été massacrés samedi soir par un groupe armé, a précisé de son côté el-Watan.
Samedi, une bombe a explosé dans le cimetière du village pendant la cérémonie de recueillement à la mémoire des morts de la guerre d’indépendance tuant trois jeunes scouts d’une chorale de chants patriotiques, a ajouté le journal.
Dans la nuit de samedi à dimanche, 27 personnes ont été massacrées par un groupe armé près d’Aïn Boucif, à 60 km de Médéa. «Des barres de fer, des armes à feu et des haches sont venus à bout de tout un village qui a été fauché en quelques heures», a précisé el-Watan. (AFP)
Les festivités de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet, ont été marquées par le massacre d’au moins 61 personnes, imputé aux islamistes armés, a révélé ces derniers jours la presse d’Alger. Ces derniers massacres portent à plus de 260 le nombre des personnes tuées, depuis les élections législatives du 5 juin, qui s’étaient déroulées dans le calme.Ces...