Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sabeh : l'état ne restera pas inactif face aux menaces

Le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh, a utilisé un ton particulièrement sévère contre le mouvement revendicatif de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, cheikh Sobhi Toufayli, en affirmant que l’Etat «ne peut en aucun cas rester inactif face aux menaces et aux appels à la désobéissance civile».
Dans une interview accordée au quotidien koweitien «al-Anba’», M. Sabeh a estimé que «la révolte des affamés n’est qu’un slogan politique qui n’est pas conforme aux réalités sociales et économiques du Liban».
«Il est injuste d’élaborer des théories sur le plan social au sujet d’un pays sortant d’une série de guerres internes terribles, a-t-il dit. Et il est injuste de dire que le Liban est le pays des affamés car cette définition ne s’applique qu’aux Etats qui se sont effondrés sur les plans social et économique. Ce qui n’est pas le cas du Liban».
Selon M. Sabeh, la responsabilité du règlement des difficultés «incombe non seulement à l’Etat mais à l’ensemble de la société. D’un autre côté, nous ne pouvons en aucun cas rester inactifs face aux menaces, aux appels à la désobéissance civile, à l’incitation à la violation des lois, à la rébellion et aux atteintes contre les biens publics. Ces appels constituent une atteinte à la sécurité publique et nous sommes sûrs que la plupart des fractions de l’opinion publique libanaise sont hostiles à ces agissements», a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté que le gouvernement «ne vit pas dans l’obsession du 4 juillet et ne veut pas considérer que ce jour constitue un danger susceptible de menacer la sécurité publique». «Si les revendications (de cheikh Toufayli) sont légitimes, le gouvernement essayera de les satisfaire. Mais si les objectifs (de cheikh Toufayli) sont différents, les choses ne rentreront dans l’ordre qu’à travers la mise en œuvre de la loi», a conclu M. Sabeh.
Le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh, a utilisé un ton particulièrement sévère contre le mouvement revendicatif de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, cheikh Sobhi Toufayli, en affirmant que l’Etat «ne peut en aucun cas rester inactif face aux menaces et aux appels à la désobéissance civile».Dans une interview accordée au quotidien koweitien...