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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

A l'issue d'un entretien avec Sfeir Fouad Boutros se prononce pour la petite circonscription

L’ancien ministre Fouad Boutros s’est fait hier l’avocat du retour à la petite circonscription pour les élections législatives, estimant qu’un tel système était mieux adapté aux aspirations des Libanais.
Interrogé sur les résultats des élections partielles de dimanche dernier à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, M. Boutros a déclaré: «Je crois qu’il y a aujourd’hui une unanimité, une prise de conscience sur le fait que, dans le contexte libanais, la petite circonscription est la seule susceptible de répondre aux aspirations et de déboucher sur un résultat positif».
Sur un autre plan, à la question de savoir, si, à son avis, les divergences entre le chef de l’Etat Elias Hraoui et le premier ministre Rafic Hariri étaient de nature à provoquer un changement de gouvernement, l’ancien ministre a répondu par la négative.
«J’ai peu d’informations à ce sujet mais je crois qu’il s’agit de spéculations de presse. De toutes façons, les dissensions entre les présidents Hraoui et Hariri ne sauraient provoquer la chute du gouvernement, pas plus que leur accord n’a été nécessaire pour le former», a souligné M. Boutros.
«Les facteurs qui sont à l’origine de la formation de ce Cabinet sont ceux-là mêmes qui le conduiraient vers la porte de sortie», a-t-il ajouté, sans plus de précision.
Selon lui, le malentendu entre MM. Hraoui et Hariri n’est qu’un «nuage passager». «Jusqu’ici, il n’y a pas entre eux des divergences fondamentales sur des questions relevant du sort du pays et de ses habitants. Mais en raison du néant politique dont souffre le Liban, on suscite des tempêtes dans un verre d’eau afin de distraire les gens», a-t-il dit.

Les questions sociales

Interrogé sur ce qu’il pensait de «la révolte des affamés», M. Boutros a évité de prendre position dans cette affaire, tout en soulignant qu’il ne pouvait «se montrer indifférent aux revendications d’une partie du peuple qui a vraiment faim».
«Ce que je peux dire, en toute conscience, c’est que de manière générale, ce gouvernement n’a pas accordé aux questions sociales une place prioritaire, ni dans son esprit ni dans son programme. Il a concentré son action sur des questions spécifiquement financières ou ayant trait à la construction, ainsi que sur d’autres problèmes, mais sans prendre en compte la dimension sociale», a-t-il noté.
A présent, il faudrait, selon lui, que les responsables «s’occupent de manière pressante des questions économiques et sociales, de sorte qu’ils puissent apporter des solutions à des maux dont souffre la majorité de la population».
L’ancien ministre Fouad Boutros s’est fait hier l’avocat du retour à la petite circonscription pour les élections législatives, estimant qu’un tel système était mieux adapté aux aspirations des Libanais.Interrogé sur les résultats des élections partielles de dimanche dernier à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, M....