M. Hélou a fait ces déclarations à sa sortie du palais Bustros, à l’issue d’une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz. Il a indiqué qu’il avait entrepris des contacts avec un certain nombre de responsables maronites pour leur expliquer les raisons qui l’ont poussé à poser sa candidature à la présidence de la Ligue.
«Mais je ne veux pas que l’on dise que, d’opposant que j’étais, je suis soudain devenu partisan (du gouvernement). Je demeure un opposant et vous verrez dans l’avenir que je n’ai pas beaucoup modifié nos justes revendications, comme l’affaire des populations déplacées et d’autres questions encore, comme celle des naturalisations. Je désire rassurer mes adversaires: nous ne reculerons pas sur ces sujets», a-t-il dit.
M. Hélou a souligné qu’il avait décidé de présenter sa candidature d’abord parce que «plusieurs personnes» le lui avaient demandé, et ensuite parce que «pour la première fois, j’ai considéré qu’il y avait un programme autour duquel nous pouvons unifier les chrétiens et les maronites, à savoir l’Exhortation apostolique». «J’ai estimé que j’étais en mesure de jouer ce rôle», a-t-il ajouté.
Passé politique et
avenir politique
L’ancien député a estimé que le fait d’avoir eu un passé politique l’avantageait sur ses adversaires. «Il vaut mieux que l’on ait eu un passé politique que d’être à la recherche d’un avenir politique», a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs indiqué qu’il avait le sentiment que la campagne électorale se déroulait de manière «libre» et «démocratique», estimant que la multiplicité des candidats était «signe d’enthousiasme» et «preuve de l’importance du rôle que peut jouer la Ligue maronite», et précisant que sur les 1.300 membres de la Ligue maronite, 934 seront habilités à voter, dimanche prochain 6 juillet.
M. Hélou a en outre affirmé qu’il disposait de nombreux appuis auprès de personnalités d’autres communautés.
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