M. Calia a souligné que le processus de paix avait été évoqué lors de ces deux sommets, ce qui constitue un événement inhabituel car ces questions ne sont généralement pas débattues lors de ce type de rencontres internationales.
«Lors du sommet d’Amsterdam, les pays européens ont abordé un seul dossier politique, celui du processus de paix au Proche-Orient, a déclaré le diplomate. Et pour la première fois, ils ont parlé d’Etat palestinien et ont mis l’accent sur la nécessité d’éviter tout ce qui pourrait entraver les négociations».
Concernant le sommet de Denver, M. Calia a indiqué que «les Américains ont accepté d’évoquer la question du processus de paix, alors que ce genre de sommet est d’habitude consacré à l’examen de dossiers relatifs à l’OTAN et à la Russie. Nous estimons que le communiqué publié après la rencontre de Denver est très équilibré pour ce qui a trait à la région du Proche-Orient».
L’ambassadeur a précisé que son pays «n’est pas une force militaire au P.-O., mais a une présence économique qui pourrait être influente si jamais l’Italie décidait de l’utiliser».
M. Calia a encore dit que la visite du prince héritier d’Arabie Séoudite Abdallah Ben Abdel Aziz est un signe de l’importance du rôle du Liban dans la région.
La discussion avec M. Boueiz a aussi porté sur le barrage de Chabrouh dans le Kesrouan. M. Calia a précisé à cet égard que le ministère des Ressources hydrauliques et électriques avait déjà préparé les dossiers relatifs à ce projet, indiquant que l’accord devrait être signé cette semaine. Rappelons que la construction du barrage de Chabrouh sera financé par un prêt italien.
M. Boueiz a ensuite reçu l’ancien député Manuel Younès et Mgr Guy Noujeim, évêque maronite de Sarba.
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, M. Zafer el-Hassan, a reçu l’ambassadeur d’Egypte, M. Adel Khodari, avec qui il a exposé le programme de la visite que doit prochainement effectuer au Liban le premier ministre égyptien, M. Kamal Janzouri.
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