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Actualités - CHRONOLOGIE

La droite et les colons inquiets


La rencontre entre le «faucon» de la droite israélienne et le numéro deux de l’OLP a suscité dimanche l’inquiétude de la droite nationaliste religieuse et des colons.
«Cette rencontre est inquiétante, car jusqu’à présent Ariel Sharon était un défenseur d’Eretz Israël (le Grand Israël)», a affirmé à la radio le ministre des Transports Yitzhak Lévy, du Parti national religieux, qui représente les colons au gouvernement de M. Benjamin Netanyahu.
«Il est à craindre que M. Sharon penche désormais vers le centre pour obtenir une promotion au gouvernement», a ajouté M. Lévy. Il faisait allusion à la nomination imminente de M. Sharon au poste de ministre des Finances et à sa participation directe aux négociations de paix avec les Palestiniens, dont il était exclu jusqu’à présent.
Le député du parti d’extrême-droite Moledet (2 députés) Rehavam Zeevi a lui aussi estimé qu’il fallait «s’attendre à des surprises» de la part de M. Sharon. Le député a rappelé que M. Sharon avait fait évacuer de force les colons israéliens installés à Yamit, une colonie israélienne dans le Sinaï égyptien en 1982 alors qu’il était ministre de la Défense.
Le député du Likoud, le parti de M. Netanyahu, M. Benny Begin, un farouche opposant aux accords d’autonomie palestinienne, a pour sa part estimé que la rencontre Sharon-Abou Mazen constitue «une victoire pour Yasser Arafat».
«On ne peut pas parvenir à une paix sûre avec l’OLP», a estimé M. Begin qui avait démissionné au début de l’année pour protester contre le redéploiement partiel de l’armée israélienne dans la ville palestinienne de Hébron en Cisjordanie.
Le commentateur politique de la radio publique Hanan Cristal a affirmé que la rencontre Sharon-Abou Mazen avait provoqué «la stupéfaction parmi la droite et les colons». «Toute la question est de savoir si Ariel Sharon va permettre à M. Netanyahu de se montrer plus généreux lors de la deuxième étape du retrait militaire israélien des zones rurales de la Cisjordanie, prévue le 7 septembre», a ajouté le commentateur.
Pour la première étape en mars dernier, M. Netanyahu avait proposé que seuls 2% de la Cisjordanie deviennent totalement autonomes. L’Autorité palestinienne avait refusé de prendre en charge ces territoires en guise de protestation. (AFP)
La rencontre entre le «faucon» de la droite israélienne et le numéro deux de l’OLP a suscité dimanche l’inquiétude de la droite nationaliste religieuse et des colons.«Cette rencontre est inquiétante, car jusqu’à présent Ariel Sharon était un défenseur d’Eretz Israël (le Grand Israël)», a affirmé à la radio le ministre des Transports Yitzhak Lévy, du Parti...