La réunion se tiendra en présence de juges, a annoncé hier Mme Moawad, après avoir vigoureusement condamné le viol d’une fillette de seize mois, il y a dix jours à Saïda. En vertu des lois en vigueur, l’auteur de cet odieux crime risque une peine allant de 5 à dix ans de prison, une sanction qui reste disproportionnée avec la monstruosité de l’acte commis.
Mme Moawad a mis en outre l’accent sur l’étendue de la violence domestique au Liban, estimant que 80% des abus commis contre des enfants se déroulent sous le toit familial. Selon le député, les sanctions prévues également contre la violence domestique doivent être alourdies.
Elle a par ailleurs souligné qu’elle a informé ses collègues des résultats des travaux de la commission parlementaire de l’Education qui avait planché mercredi sur la proposition de loi relative à la scolarisation obligatoire et gratuite dans la première phase de l’enseignement.
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