Interviewé il y a quelques jours par un journaliste malais, le premier ministre Rafic Hariri affirmait que «l’an 2000 sera une année mémorable pour le Liban».
Mais en attendant l’éden, le chef du gouvernement promet aux Libanais un an et demi d’austérité.
En clair, c’est donc notre argent qu’on devra pomper une fois de plus. Car, comment combler un déficit budgétaire de 60%? Ou trouver les 600 milliards et quelques millions de L.L. pour majorer de 20% les salaires des fonctionnaires? Dans nos poches bien sûr! Une certaine presse prévoit dans ce cadre l’imposition d’une taxe supplémentaire de 50% sur l’essence, et une autre plus modeste il est vrai, sur les téléphones cellulaires désormais considérés comme signes extérieurs de richesse. Devrait-on comprendre de M. Hariri que les Libanais cueilleront les fruits de leur paupérisation en l’an 2000?
Il faut tout de même avouer que, grâce à ses mesures économiques ingénieuses, notre gouvernement a définitivement réussi à liguer tous les Libanais contre lui, travailleurs et patrons confondus. Miracle d’un Régime: l’unité et l’entente nationales enfin retrouvées!
José JAMHOURI
Interviewé il y a quelques jours par un journaliste malais, le premier ministre Rafic Hariri affirmait que «l’an 2000 sera une année mémorable pour le Liban».Mais en attendant l’éden, le chef du gouvernement promet aux Libanais un an et demi d’austérité.En clair, c’est donc notre argent qu’on devra pomper une fois de plus. Car, comment combler un déficit budgétaire...
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