«Nous ne détenons pas ces personnes», indique un communiqué laconique de Mme Orit Messer-Harel, porte-parole de l’administration pénitentiaire israélienne.
elle répondait ainsi à Ahmed Habiballah, directeur de l’Association pour les prisonniers, basée à Nazareth en Galilée, qui l’avait interrogée il y a quelques semaines sur le sort des quatre Iraniens, enlevés au Liban en 1982.
Selon d’autres sources, ces quatre Iraniens ont été donnés pour morts.
M. Habiballah avait affirmé publiquement avoir eu confirmation, du côté israélien, que les quatre Iraniens avaient été kidnappés au Liban et étaient détenus en Israël.
Il avait donné leurs identités: le chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran au Liban, Mohsen Moussaoui, le diplomate Ahmad Motevasselian, le chauffeur de l’ambassade Taghi Rastegar-Moghaddam et le photographe de l’agence de presse iranienne IRNA, Kazem Akhava.
Tous les quatre avaient été enlevés le 4 juillet 1982 à un barrage des Forces Libanaises (FL) au nord de Beyrouth. En novembre 1990, le chef des FL Samir Geagea avait affirmé aux parents des détenus que ceux-ci avaient été tués aussitôt après leur enlèvement. Il avait attribué la responsabilité de ces assassinats à Elie Hobeika, alors chef des services de renseignement des FL.
En novembre 1994, l’ambassadeur d’Iran à Beyrouth Hamayoun Alizadeh, s’était déclaré persuadé qu’ils étaient toujours vivants, bien que le journal iranien Kayhan International les ait donnés pour morts quelques jours auparavant.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban