La dépêche de l’AFP faisait état de l’interception, le 5 juin, au sud de l’Italie, d’un navire libanais, le «Salimah», transportant plus de 200 candidats à l’immigration clandestine.
La direction générale des transports terrestre et maritime fait savoir qu’aucun navire libanais ne porte le nom de «Salimah». «Le bateau qui a été intercepté n’est donc pas libanais», affirme la direction générale, estimant que si le pavillon libanais a été hissé sur le navire, «cela ne pouvait être que dans un but de mystification, et donc de fraude».
Le ministère indique en outre n’avoir reçu à cette date aucune information supplémentaire officielle ou officieuse à ce sujet et avertit que dès qu’il disposera de plus amples renseignements, il engagera les poursuites nécessaires contre cet «acte illégal» de la part du navire, «qui nuit à la réputation du Liban et des navires libanais à l’étranger».
Selon l’AFP, le bateau était en provenance de Chypre et transportait des Pakistanais, des Irakiens et des immigrants d’autres nationalités.
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