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Actualités - CHRONOLOGIE

Sfeir a reçu Chamoun et une délégation de la CGTL-Zoghbi Les dissensions syndicales évoquées à Bkerké


les élections partielles du 29 juin, estimant dans ce cadre que «rien n’a changé» par rapport au scrutin de l’été dernier. Il s’est en outre demandé: «Puisque le dialogue avec la Syrie doit avoir lieu au niveau des Etats, que faisait donc M. Elie Ferzli (vice-président de l’Assemblée nationale) lors de ses tournées?»
M. Chamoun a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Il a ajouté au sujet des partielles: «On cherche uniquement à distraire les gens pour les inciter à oublier leurs soucis».
Par ailleurs, en réponse à une question concernant les dissensions actuelles au sein de la CGTL, le chef du PNL a déclaré: «Nous rejetons catégoriquement ces divisions qui sont déjà assez nombreuses dans le pays».
Le cardinal Sfeir a notamment reçu par la suite une délégation de la centrale syndicale reconnue par l’Etat, conduite par son vice-président M. Georges Hajj. A sa sortie de Bkerké, celui-ci a déclaré: «Nous avons affirmé au patriarche que l’essentiel pour la centrale actuelle est d’obtenir l’adoption de la liste de nos revendications. Par conséquent, l’important n’est pas autant de savoir qui sera président de la confédération que d’améliorer la situation sociale», a-t-il dit.
Interrogé sur la position du prélat maronite concernant l’état actuel de la CGTL, M. Hajj a répondu: «Le cardinal est attaché à l’unité du mouvement syndical. Il tient aussi à ce que les libertés publiques ne soient pas en danger».
Il a en outre précisé concernant les revendications des travailleurs: «Par le dialogue (avec les autorités), nous devrions parvenir à des résultats. Mais si nous nous retrouvons dans une impasse, comme l’a dit à plusieurs reprises le président de la CGTL, nous sommes tout à fait libres d’entreprendre les démarches susceptibles d’aboutir à la réalisation de nos revendications», a ajouté M. Hajj.
D’autre part, concernant l’évolution de la crise au sein de la CGTL et son unité, le responsable syndical a déclaré: «Il n’y a qu’une seule CGTL au Liban (...). Elle a actuellement Ghanim Zoghbi pour président. D’ailleurs, cette direction est attachée à l’unité du mouvement syndical et au dialogue avec tous les collègues syndicalistes. Nous devons en finir avec le clientélisme politique pour œuvrer tous ensemble à la réalisation des revendications des travailleurs du Liban», a-t-il dit.
En réponse à une question, M. Hajj a précisé qu’il y a une «décision de principe prise par le tribunal civil. Cette décision est claire et reconnaît la légalité de la direction de Ghanim Zoghbi».
les élections partielles du 29 juin, estimant dans ce cadre que «rien n’a changé» par rapport au scrutin de l’été dernier. Il s’est en outre demandé: «Puisque le dialogue avec la Syrie doit avoir lieu au niveau des Etats, que faisait donc M. Elie Ferzli (vice-président de l’Assemblée nationale) lors de ses tournées?»M. Chamoun a tenu ces propos à l’issue d’un...