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Actualités - CHRONOLOGIE

Les chances d'une reprise du dialogue palestino-israélien s'amenuisent Netanyahu : pas de retour aux frontières de 1967

L’Egypte reprend aujourd’hui — sans grand espoir — son initiative en vue de tenter de relancer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens; toutefois, aucune rencontre tripartite n’est prévue pour l’instant, tandis que Benjamin Netanyahu réaffirmait hier son intransigeance.
«Israël, a rappelé le premier ministre, ne sera jamais un Etat ghetto sur les rives de la Méditerranée». Dans un entretien publié par le «Times» de Londres, il affirme: «M. Yasser Arafat doit dire ouvertement et fermement à son peuple que la paix ne se réalisera pas sur la base des frontières de 1967. Israël ne se laissera pas réduire à un fragile Etat-ghetto sur les rives de la Méditerranée».
«Pareillement, M. Arafat doit cesser de promettre la division de Jérusalem parce que personne en Israël ou dans la communauté juive n’autorisera la reconstruction d’un mur de Berlin dans la capitale israélienne», ajoute M. Netanyahu dans l’entretien accordé à l’occasion du premier anniversaire de sa prise de fonction.
Il assure également que les projets d’implantations juives en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza ne constituent pas d’entraves à la paix, souligne au passage que le chantier de la colonie de Har Homa (Abou Ghneïm pour les Arabes) ne sera pas suspendu et appelle les Palestiniens à d’«importants ajustements à la réalité».
C’est dans cette atmosphère que Oussama Baz, conseiller du président égyptien Hosni Moubarak, doit rencontrer séparément le premier ministre israélien et le président palestinien Yasser Arafat.
Ce n’est qu’à l’issue de ces consultations que sera décidée l’opportunité d’une rencontre entre toutes les parties au conflit, dit-on au Caire.
Un responsable palestinien a estimé, sous couvert d’anonymat, qu’une rencontre tripartite avait peu de chances de déboucher sur un résultat concret en raison de l’attitude des Israéliens.
«Je doute que les Israéliens soient disposés à faire des propositions acceptables», a-t-il dit.
Washington, qui n’est pas parvenu en avril à rapprocher les points de vue, soutient l’initiative du Caire, mais s’apprêterait, selon des sources palestiniennes, à relancer sa propre mission de bons offices le mois prochain.
Négociateurs israéliens et palestiniens se sont rencontrés dimanche pour la première fois depuis plus de deux mois. Egyptiens et Israéliens ont fait état de progrès, tandis que les Palestiniens n’ont pas caché leur scepticisme.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Amr Moussa, a déclaré mercredi que Benjamin Netanyahu n’avait pas contribué à détendre l’atmosphère en excluant tout retour aux frontières d’avant la guerre de 1967.
De son côté, le roi Hussein de Jordanie a souhaité que l’Union européenne unisse ses forces à celles des Etats-Unis pour sortir de la crise actuelle.
«La contribution des Etats-Unis serait plus tangible si l’Europe était à leurs côtés et permettrait ainsi une complémentarité», a estimé le souverain jordanien.
(Reuter)
L’Egypte reprend aujourd’hui — sans grand espoir — son initiative en vue de tenter de relancer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens; toutefois, aucune rencontre tripartite n’est prévue pour l’instant, tandis que Benjamin Netanyahu réaffirmait hier son intransigeance.«Israël, a rappelé le premier ministre, ne sera jamais un Etat ghetto sur les rives de la...