Tournée de Jouanneau à Saïda

Dans le cadre de ses visites aux différentes régions libanaises, l’ambassadeur de France au Liban M. Daniel Jouanneau a visité hier Saïda.
M. Jouanneau était accompagné de son épouse et de plusieurs de ses collaborateurs dont notamment M. Claude Martin-Vaskou, conseiller commercial, M. Jean-François Desmazières, conseiller culturel et de coopération scientifique et technique ainsi que M. François Abi-Saab, attaché de presse, chef du protocole.
L’ambassadeur français devait rencontrer le mohafez du Sud, M. Fayçal el-Sayegh, qu’il a rencontré à l’hôtel de ville.
Il s’est rendu ensuite au siège du conseil municipal et à celui de la Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture. Il a également rencontré Mme Bahia Hariri au lycée Hariri dont il a visité les différentes installations.
En compagnie de Mme Hariri, l’ambassadeur de France a visité aussi le siège de l’Institut universitaire technologique (IUT), coparrainé par la Fondation Hariri et la France. Il devait se rendre ensuite à Khan el-Franj, actuellement en pleine restauration suite à un programme de collaboration avec la France.
A l’issue de la visite, M. Jouanneau devait déclarer que «les liens avec la Fondation Hariri sont solides».
Il a précisé aussi qu’«il compte déléguer un représentant spécial auprès de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville pour des contacts plus approfondis pour une meilleure collaboration entre les deux parties».

Le vote à l’ONU

Passant à un chapitre plus politique M. Jouanneau a notamment évoqué l’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité ainsi que le projet soumis à l’Assemblée générale des Nations Unies, qui exige des réparations de la part d’Israël pour le massacre qu’il a perpétré Cana.
«Nous approuvons l’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité. Quant au projet condamnant Israël à verser des indemnités pour avoir bombardé un campement de la FINUL au Sud, les pays de l’Union européenne s’abstiendront au moment du vote. L’abstention reflète la diversité politique des 15 membres de l’Union mais n’empêche aucunement le vote d’avoir lieu et Israël de se voir condamné à verser des indemnités», devait-il expliquer à la presse.
Et l’ambassadeur de France de conclure: «Si l’Union européenne tend à jouer un rôle efficace au M.-O. il doit se résoudre à adopter une position commune malgré les particularismes de chacun des pays membres».