Dans une allusion évidente aux propos tenus par certains responsables, dont le chef de l’Etat, qui se sont élevés contre les appels à la désobéissance civile lancés par certains dignitaires religieux chiites, notamment cheikh Sobhi Toufayli, cheikh Mohammad Hussein Fadlallah a demandé aux responsables d’«être à l’écoute des cris qui s’élèvent exprimant un malaise social certain».
«Il est demandé à l’Etat d’écouter les cris et les revendications des secteurs populaires et syndicaux; il faudrait que les citoyens sentent que les responsables possèdent une réponse, réfléchie et étudiée, aux maux dont ils souffrent, car un état qui ne respecte pas son peuple n’aura pas droit, en retour, au moindre respect de sa part», a dit cheikh Fadlallah.
Le dignitaire religieux chiite se montre sceptique face aux affirmations des responsables qui déclarent que «le problème économique dont se plaignent les Libanais n’est pas aussi grave qu’on le dit».
«Le peuple est en train de crier et le gouvernement doit l’écouter attentivement. Protéger la paix civile ne peut se faire qu’à travers une politique sociale capable de garantir la dignité de chacun», a-t-il conclu.
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