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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Abou Rizk : l'ordre des avocats dénonce la tentative de désinformation dont il a fait l'objet

L’Ordre des avocats a formellement démenti l’information selon laquelle le bâtonnier de l’Ordre, M. Chafic Cortbawi, aurait protesté de Tunis au sujet du communiqué de l’Ordre consacré à l’affaire Abou Rizk. Selon l’ANI (agence officielle) qui avait diffusé cette information mardi, M. Cortbawi avait fait part de son mécontentement au ministre de la Justice, M. Bahige Tabbarah.
L’Ordre des avocats a précisé dans un communiqué publié hier que le bâtonnier se trouve en fait depuis dimanche dernier à Paris et non à Tunis. Il ajoute que M. Cortbawi «est en contact permanent avec le conseil de l’Ordre» et que celui-ci a approuvé à l’unanimité de ses membres le communiqué publié le 2 juin dernier, réclamant la libération de M. Elias Abou Rizk, président de la CGTL.
Selon le conseil de l’Ordre, M. Cortbawi a lui-même «totalement approuvé dans un contact téléphonique la teneur du communiqué». Dénonçant «la tentative de désinformation visant à discréditer le bâtonnier et le conseil de l’Ordre», le communiqué conclut en soulignant que le conseil «se réserve le droit de poursuivre en justice les auteurs» de cette information.

Série de
condamnations

Par ailleurs, le chef du «Groupe international des travailleurs», M. William Brett, a adressé un message au président de la République, M. Elias Hraoui, le pressant d’intervenir en vue de relâcher M. Abou Rizk. Le télégramme a été envoyé de Genève où se déroule actuellement le congrès de l’OIT, et condamne «les mesures injustifiées prises à l’encontre du frère Abou Rizk».
De son côté, l’assemblée générale du syndicat des employés de Télé-Liban a tenu hier une réunion extraordinaire au cours de laquelle le vice-président du syndicat, M. Fouad Kharsa, a pris la parole pour rendre hommage à M. Abou Rizk. Il a en outre donné lecture d’un message de solidarité envoyé par le PDG de Télé-Liban, M. Jean-Claude Boulos, qui se trouve actuellement à l’étranger. M. Boulos souhaite notamment dans son télégramme «le retour rapide de M. Abou Rizk à l’action». Il a estimé d’autre part que l’assemblée générale du syndicat de Télé-Liban «est libre de ses décisions».
M. Kharsa a ajouté: «L’affaire ne s’inscrit pas dans le cadre d’un conflit sur la représentativité à la tête de la CGTL mais dans le cadre des libertés publiques».
Bien d’autres mouvements syndicaux ont également réclamé la libération de M. Abou Rizk, en l’occurrence: l’Ordre des médecins à Tripoli, la fédération des syndicats unis, les ouvriers du bâtiment au Nord, ainsi que les Ligues grec-orthodoxe, grec-catholique et syriaque.
L’Ordre des avocats a formellement démenti l’information selon laquelle le bâtonnier de l’Ordre, M. Chafic Cortbawi, aurait protesté de Tunis au sujet du communiqué de l’Ordre consacré à l’affaire Abou Rizk. Selon l’ANI (agence officielle) qui avait diffusé cette information mardi, M. Cortbawi avait fait part de son mécontentement au ministre de la Justice, M....